Séisme pour le DDRM des Deux-Sèvres (79)
Description du risque
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## 2.3 Le risque sismique <!-- image --> <!-- image --> ## GENERALITES ## Qu'est-ce qu'un séisme ? Un séisme est une fracturation brutale des roches le long de failles en profondeur dans la croûte terrestre (rarement en surface). Le séisme génère des vibrations importantes du sol qui sont ensuite transmises aux fondations des bâtiments. Les séismes sont, avec le volcanisme, l'une des manifestations de la tectonique des plaques. L'activité sismique est concentrée le long de failles , en général à proximité des frontières entre ces plaques. Lorsque les frottements au niveau d'une de ces failles sont importants, le mouvement entre les deux plaques est bloqué. De l'énergie est alors stockée le long de la faille. La libération brutale de cette énergie permet de rattraper le retard du mouvement des plaques. Le déplacement instantané qui en résulte est la cause des séismes. Après la secousse principale, il y a des répliques, parfois meurtrières, qui correspondent à des petits réajustements des blocs au voisinage de la faille. ## Comment se manifeste-t-il ? Un séisme est caractérisé par : <!-- image --> - Son foyer (ou hypocentre) : c'est la région de la faille où commence la rupture et d'où partent les ondes sismiques. - Son épicentre : point situé à la surface terrestre à la verticale du foyer. - Sa magnitude : intrinsèque à un séisme, elle traduit l'énergie libérée par le séisme. L'échelle de magnitude la plus connue est celle de Richter. Augmenter la magnitude d'un degré revient à multiplier l'énergie libérée par 30. - Son intensité : elle traduit la sévérité de la secousse du sol en fonction des effets et dommages du séisme en un lieu donné. Elle est évaluée à partir de la perception du séisme par la population et des effets du séisme à la surface terrestre. L'échelle d'intensité de référence aujourd'hui en Europe est l'échelle EMS 98 (European Macroseismic Scale 1998). L'échelle comporte douze degrés. Le premier degré correspond à un séisme non perceptible, et le douzième à une catastrophe généralisée. - La fréquence et la durée des vibrations : ces 2 paramètres ont une incidence fondamentale sur les effets en surface. <!-- image --> <!-- image --> ## Les conséquences sur les personnes et les biens - Les conséquences sur l'homme : le séisme est le risque naturel majeur le plus meurtrier, tant par ses effets directs (chutes d'objets, effondrements de bâtiments) que par les phénomènes induits (mouvements de terrain, tsunamis, etc). De plus, outre les victimes possibles, un très grand nombre de personnes peuvent se retrouver, suite à un séisme, sans abri et déplacées. - Les conséquences économiques : si les impacts sociaux, psychologiques et politiques d'une possible catastrophe sismique en France sont difficiles à mesurer, les enjeux économiques, locaux et nationaux peuvent, en revanche, être appréhendés. Un séisme et ses éventuels phénomènes induits peuvent engendrer la destruction ou l'endommagement des habitations, des outils de production (usines, bâtiments d'entreprise, etc), des ouvrages (ponts, routes, voies ferrées, etc), des réseaux d'eau, d'énergie ou de télécommunications, du patrimoine, causant des pertes matérielles directes et des perturbations importantes de l'activité économique. - Les conséquences environnementales : un séisme peut engendrer des pollutions importantes des milieux naturels et se traduire en surface par des modifications du paysage (décrochement, apparition ou tarissement de sources, glissements pouvant barrer une vallée, etc). ## La carte d'aléa sismique La France dispose d'un zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante (articles R.563-4 et D.563-8-1 du code de l'environnement). Le découpage du zonage est réalisé à l'échelle de la commune. | Zone 1 | Zone 2 | Zone 3 | Zone 4 | Zone 5 | |-----------------------|------------------|-------------------|-------------------|-----------------| | sismicité très faible | sismicité faible | sismicité modérée | sismicité moyenne | sismicité forte | <!-- image --> L'analyse de la sismicité historique (à partir des témoignages et archives depuis 1000 ans), de la sismicité instrumentale (mesurée par des appareils) et l'identification des failles actives, permettent de définir l'aléa sismique d'une commune, c'est-àdire l'ampleur des mouvements sismiques attendus sur une période de temps donnée (aléa probabiliste). <!-- image --> ## LE RISQUE SISMIQUE DANS LES DEUX-SEVRES ## La sismicité dans le département La région Poitou-Charentes n'est pas située dans une zone de confrontation de plaques. En revanche, elle est traversée par d'importantes failles profondes héritées d'une grande chaîne de montagnes (la chaîne hercynienne), qui occupait une grande partie de l'Europe il y a environ 300 Millions d'années. L'expansion océanique au niveau de la dorsale atlantique repousse les continents américains et européens. Sur la marge continentale « passive », qui caractérise le littoral atlantique de la France, les contraintes s'accumulent. Même si ces dernières ne présentent pas l'intensité des zones de confrontation de plaques, les accidents profonds, comme les failles hercyniennes qui courent de la Vendée jusqu'au Massif Central, peuvent jouer brutalement. La carte ci-dessous synthétise l'historique de la sismicité en France métropolitaine sur la période 19622018 et témoigne de l'importance de l'activité sismique en Poitou-Charentes. Carte de la sismicité instrumentale de la France métropolitaine sur la période 1962-2018. Source Bureau Central Sismologie Française (BCSF) http://www.franceseisme.fr/ <!-- image --> La base de données SisFrance, qui répertorie les séismes ressentis sur le territoire français à partir de données historiques, recense en Poitou-Charentes 87 évènements d'intensité comprise entre II (secousse à peine perceptible) et VII (dommages aux constructions) sur la période 1711-2001. Depuis 1950, plus de 70 séismes ont été ressentis en Poitou-Charentes, dont 20 présentaient des intensités épicentrales supérieures ou égales à V sur l'échelle EMS 98, ce qui correspond à une secousse forte largement ressentie qui réveille les dormeurs. <!-- image --> ## Risque sismique Le tableau ci-dessous récapitule les séismes ressentis dans au moins une commune du département des Deux-Sèvres avec une intensité macrosismique supérieure ou égale à V. | Septembre 1972 | [26 min 54 sec | | ILE D'OLERON | CHARENTES | 7 | |-----------------------|--------------------|----|-----------------------------------|-------------------------|-----| | 20 Juillet 1958 | 19 h | | ILE DOLERON | CHARENTES | 6 | | 10 Septembre 1950 | 5h 43 min | | BOCAGE VENDEEN [CERISAYI | POITOU | 5 | | | 20 h 19 min | | GATINE [CLESSe) | POITOU | | | 13 Décembre 1939 | 4 h 3 min | | ANGOUMOIS [HIERSACI | CHARENTES | 6 | | 28 Septembre 1935| | 16 h 17 min 50 sec | | ANGOUMOIS [ROUILLACI | CHARENTES | 7 | | 13 Février 1904 | 22 h 30 min | | BOCAGE VENDEEIL[LES AUBIERSI | POITOU | 5 | | 12 Août 1889 | 2h 40 min | | PLAINE VENDEENNE[S-E | PAYS NANTAIS ET VENDEEN | 5,5 | | Septembre 1866 | 20 h 30 min | | GATINE [ST MAIXENTLECOLEI | POITOU | 5,5 | | 13 Mai 1836 | 5 h 3 min | | GATINE[E COULONGES- SUR-LAUIIZEI | POITOU | | | | 7h 55 min | | PLAINE DE NIORTIW CHAMPDENIERS ?) | POITOU | | | 25 Janvier 1799 | 3 h 45 min | Z | | PAYS NANTAIS ET VENDEEN | | | 9 Janvier 1772 | 7h | | | POITOU | 7,5 | | 2 Janvier 1772 | 6 h | | GATINE [PARIHENAY) | POITOU | | | 6 Octobre 1711 | 19 h | | | POITOU | 7,5 | | 27Octobre 1658 | 23 h 55 min | | | POITOU | | Séismes ressentis comportant au moins une localité du département des Deux-Sèvres avec une intensité macrosismique minimum de V - Source SisFrance (BRGM, EDF, IRSN, MEDDE) - http://www.sisfrance.net ## Le séisme du 6 octobre 1711 (Anjou, Poitou et Touraine) : Il constitue un événement majeur avec une intensité épicentrale voisine de VIII. Plusieurs villages ont été gravement endommagés en Vienne, particulièrement Loudun où plusieurs bâtiments ont été détruits. Ce séisme a été ressenti jusqu'à La Rochelle. ## Le séisme du 25 janvier 1799 (Vendée) : Il représente par son ampleur et son intensité (VII-VIII) le séisme le plus important actuellement connu dans l'Ouest de la France. Son épicentre a été localisé en mer, entre Noirmoutier et Bouin, village dans lequel une centaine de maisons ont été détruites. ## Le séisme du 7 septembre 1972 (Ile d’Oléron) : Plus récemment, un séisme majeur de l'ensemble du massif Armoricain d'intensité VII s'est produit à l'Ile d'Oléron en Charente-Maritime, et a été ressenti jusqu'en région parisienne. Il a provoqué des dégâts importants, notamment une quinzaine de maisons lézardées et la destruction d'environ 400 cheminées, sans qu'il y ait de victime à déplorer. <!-- image --> ## Risque sismique Dans le département des Deux-Sèvres, toutes les communes sont classées en zone de sismicité 3, correspondant à un niveau d'aléa modéré. . Zones de sismicité en Poitou-Charentes <!-- image --> ## Les actions préventives ## La connaissance du risque L'analyse de la sismicité historique (base SisFrance) et les enquêtes macrosismiques après séisme réalisées par le Bureau Central de la Sismicité Française (BCSF) permettent une analyse statistique du risque sismique et d'identifier les effets de site. ## La surveillance et prévision des phénomènes ## La prévision à court terme Il n'existe malheureusement à l'heure actuelle aucun moyen fiable de prévoir où, quand et avec quelle puissance se produira un séisme. En effet, les signes précurseurs d'un séisme ne sont pas toujours identifiables. Des recherches mondiales sont cependant entreprises afin de mieux comprendre les séismes et de les prévoir. ## La prévision à long terme A défaut de prévision à court terme, la prévision des séismes se fonde sur l'analyse probabiliste et statistique. Elle se base sur l'étude des événements passés à partir desquels on calcule la probabilité d'occurrence d'un phénomène donné (méthode probabiliste) sur une période de temps donnée. En d'autres termes, le passé est la clé du futur. <!-- image --> ## Risque sismique ## La surveillance sismique Le suivi de la sismicité en temps réel se fait à partir de stations sismologiques réparties sur l'ensemble du territoire national, regroupées sous forme de réseaux gérés par divers organismes. Ce suivi de la sismicité française permet d'améliorer la connaissance de l'aléa régional, voire local, en appréciant notamment les effets de site. La surveillance sismique permet également de fournir rapidement des informations précieuses (localisation, magnitude d'un séisme) pour aider les autorités et les particuliers à la gestion de crise. Cependant, elle ne permet pas d'alerter les populations assez tôt pour leur évacuation avant la survenue d'un séisme. L'alerte sismique nationale est assurée par le Laboratoire de Détection et de Géophysique (LDG) du CEA au moyen de son réseau national de surveillance sismique. ## Les travaux de réduction de la vulnérabilité Puisqu'il est impossible de prévoir la date, le lieu et l'intensité d'un séisme, et donc d'évacuer les bâtiments avant qu'il ne survienne, le moyen de prévention le plus efficace contre le risque sismique est la construction parasismique et la réduction de la vulnérabilité des constructions existantes. ## La construction parasismique Le zonage sismique de la France impose l'application de règles parasismiques pour les constructions neuves et pour les bâtiments existants dans le cas de certains travaux d'extension. Ces règles ont pour but d'assurer la protection des personnes contre les effets des secousses sismiques. En cas de secousse « nominale », c'est-à-dire avec une ampleur théorique maximale fixée selon chaque zone, la construction peut subir des dommages irréparables, mais elle ne doit pas s'effondrer sur ses occupants. En cas de secousse plus modérée, l'application des dispositions définies dans les règles parasismiques doit aussi permettre de limiter les endommagements et, ainsi, les pertes économiques. Ces règles sont variables en fonction du niveau de sismicité et de la catégorie du bâtiment. En effet, les bâtiments à risque normal sont classés en quatre catégories d'importance croissante, de la catégorie I à faible enjeu à la catégorie IV qui regroupe les structures stratégiques et indispensables à la gestion de crise : I - : aucune activité humaine nécessitant un séjour de longue durée ; - II : habitations individuelles, établissements recevant du public (ERP) de niveau 4 et 5 ; habitations collectives de hauteur inférieure à 28 m ; bâtiments industriels pouvant accueillir au plus 300 personnes ; parcs de stationnement ouverts au public ; - III : établissements recevant du public (ERP) de niveau 1, 2 et 3 ; habitations collectives et bureaux de hauteur supérieure à 28 m ; bâtiments pouvant accueillir plus de 300 personnes ; établissements sanitaires et sociaux ; centres de production collective d'énergie ; établissements scolaires ; - IV : bâtiments indispensables à la sécurité civile, la défense nationale et le maintien de l'ordre public ; bâtiments assurant le maintien des communications, la production et le stockage d'eau potable, la distribution publique de l'énergie ; bâtiments assurant le contrôle de la sécurité aérienne ; établissements de santé nécessaires à la gestion de crise ; centres météorologiques. Il n'existe pas de prescription parasismique particulière pour les bâtiments à risque normal situés en zone de sismicité 1. Dans les zones de sismicité 2 à 5, donc pour l'ensemble du département des Deux-Sèvres, les exigences sur le bâtiment neuf dépendent de la catégorie d'importance du bâtiment. L'Eurocode 8, ensemble de normes et code applicables en Europe pour la résistance des bâtiments aux séismes, s'impose comme la règle de construction parasismique de référence. Dans le cas de certaines structures simples, comme par exemple les maisons individuelles, la réglementation offre la possibilité de recourir à des règles forfaitaires simplifiées dites PS-MI et qui dispensent de l'application de l'Eurocode 8. <!-- image --> ## Risque sismique Règles de construction parasismique applicables aux bâtiments neufs selon leur zone de sismicité et leur catégorie d'importance <!-- image --> Il n'existe pas d'obligations réglementaires de mise aux normes parasismiques pour le bâtiment existant, excepté lorsque celui-ci fait l'objet de certaines typologies de travaux, notamment dans l'hypothèse de travaux lourds et/ou de création d'une extension relativement importante. Dans ces cas, les règles de construction parasismique applicables (Eurocode 8 ou PS-MI) à l'ensemble du bâtiment modifié dépendent de la zone sismique, de la catégorie du bâtiment, ainsi que du niveau de modification envisagé sur la structure. ## Les mesures constructives Pour toutes les catégories de bâtiments visées par cette réglementation, le respect des règles parasismiques incombe aux maîtres d'ouvrage, aux maîtres d'œuvre et concepteurs de projet, ainsi qu'aux entreprises qui exécutent les travaux. Construire « parasismique » suppose en premier lieu de bien connaître la nature du terrain. Bien que l'étude géotechnique ne soit pas obligatoire, elle est fortement conseillée, y compris pour les maisons individuelles, afin de connaître les caractéristiques du terrain et adapter les fondations et la configuration du bâtiment à la nature du sol. Mais construire « parasismique » passe avant tout par le respect des règles de conception, de calcul et d'exécution propres aux situations non sismiques. L'expérience montre que les ouvrages, lorsqu'ils sont de conception saine et que les règles normales de construction sont appliquées correctement et adaptées à la nature du sol, ont des chances non négligeables de supporter convenablement des secousses d'intensité modérée. Ce constat ne doit tout de même pas faire oublier le respect de la réglementation parasismique en vigueur. <!-- image --> <!-- image --> ## Les grands principes de construction parasismique : - - Fondations reliées entre elles, - - Liaison fondations-bâtiments, - - Chaînages verticaux et horizontaux avec liaison continue, - - Encadrement des ouvertures (portes, fenêtres) - - Murs de refend, - - Panneaux rigides, - - Fixation de la charpente aux chaînages, - - Triangulation de la charpente, - - Chaînage sur les rampants, - - Toiture rigide. ## L'évaluation de vulnérabilité d'une maison déjà construite et son renforcement : - - Déterminer le mode de construction (maçonnerie en pierre, béton, etc), - - Examiner la conception de la structure, - - Réunir le maximum de données relatives au sol et au site. ## L'adaptation des équipements de la maison au séisme : - - Renforcer l'accroche de la cheminée et l'antenne de TV sur la toiture, - - Accrocher les meubles lourds et volumineux aux murs, - - Accrocher solidement miroirs, tableaux, etc, - - Empêcher de glisser ou tomber du bureau - équipements lourds (ordinateurs, TV, hifi, imprimante …), - - Ancrer solidement tout l’équipement de sa cuisine, - - Accrocher solidement le chauffe-eau, - - Enterrer au maximum ou accrocher solidement les canalisations de gaz et les cuves ou réserves, - - Installer des flexibles à la place des tuyaux d'arrivée d'eau et de gaz et d'évacuation. ## La prise en compte dans l’aménagement ## L'application des règles de construction parasismique Lors de la demande du permis de construire pour les bâtiments où la mission PS (parasismique) est obligatoire, une attestation établie par le contrôleur technique doit être fournie. Elle spécifie que le contrôleur a bien fait connaître au maître d'ouvrage son avis sur la prise en compte des règles parasismiques au niveau de la conception du bâtiment. A l'issue de l'achèvement des travaux, le maître d'ouvrage doit fournir une nouvelle attestation stipulant qu'il a tenu compte des avis formulés par le contrôleur technique sur le respect des règles parasismiques. ## Le plan de prévention des risques Le plan de prévention des risques sismiques (PPR), établi par l'État, est un outil réglementaire important permettant de mieux contrôler le développement de l'urbanisation dans les secteurs à risques, et notamment à forts enjeux. Il permet aussi d'agir sur les bâtiments existants, et d'imposer des mesures pour protéger les occupants et préserver les biens. <!-- image --> Le PPR comporte une note de présentation, un zonage réglementaire et un règlement associé qui définit les règles d'aménagement. Les PPR, une fois approuvés, doivent être annexés aux Plans Locaux d'Urbanisme en tant que servitude d'utilité publique. Ainsi, les règles du PPR s'imposent au Plan Local d'Urbanisme. Dans le département des Deux-Sèvres, il n'est pas envisagé à ce jour d'élaborer de plan de prévention des risques sismiques. .j ## LES CONSIGNES INDIVIDUELLES DE SECURITE | Avant | Pendant | Après | |---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------|--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------|------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------| | S’informer sur les risques et les consignes de sécurité. Noter les numéros utiles (mairie, 112 ou 18 pompiers, 15 SAMU, 17 gendarmerie et police). Repérer les points de coupure du gaz, eau, électricité. Fixer les appareils et les meubles lourds. Préparer un plan de groupement familial. | Rester où l'on est : - à l'intérieur : se mettre près d'un mur solide ou sous des meubles solides, s'éloigner des fenêtres ; - à l'extérieur : ne pas rester sous des fils électriques ou sous ce qui est susceptible de s'effondrer (cheminées, ponts, corniches, toitures, arbres ...) ; - en voiture : s'arrêter et ne pas descendre avant la fin des secousses. Se protéger la tête avec les bras. Ne pas allumer de flamme. | Après la première secousse, se méfier des répliques, car d'autres secousses peuvent se produire. Ne pas prendre les ascenseurs pour quitter un immeuble. Vérifier l'eau et l'électricité : en cas de fuite de gaz ouvrir les fenêtres et les portes, se sauver et prévenir les autorités. S'éloigner des zones côtières, même longtemps après la fin des secousses, en raison d'éventuels tsunamis. Si l’on est bloqué sous des décombres, garder son calme et signaler sa présence en frappant sur l’objet le plus approprié (table, poutre, canalisation...). Avant de boire l’eau du robinet, s’assurer auprès de la mairie qu’elle est potable. | <!-- image --> <!-- image --> - - Numéros de téléphone utiles : - . 112 ou 18 pompiers - . 15 SAMU - . 17 gendarmerie, police - - Préfecture des Deux-Sèvres (Service Interministériel de Défense et de Protection Civile) 4 rue Du Guesclin BP 522 - 79099 NIORT CEDEX 9 tél : 05.49.08.68.68 - - DDT (Direction Départementale des Territoires) 39 avenue de Paris - BP 526 - 79022 NIORT tél : 05.49.06.88.88 - - BCSF (Bureau Central Sismologique Français) 5 rue René Descartes - 67084 STRASBOURG CEDEX Tél : 03.68.85.00.85 - - SDIS (Service Départemental d'Incendie et de Secours) - 100 rue de la Gare - CS 40019 - 79185 CHAURAY Tél : 05.49.08.18.18 - Le risque sismique (généralités) : <!-- image --> https://www.gouvernement.fr/risques/seisme http://www.georisques.gouv.fr/dossiers/seisme - Pour connaître les risques près de chez soi : - http://www.georisques.gouv.fr/ - Le plan séisme, programme national : http://www.planseisme.fr - Le Bureau Central Sismologique Français (BCSF) - http://www.franceseisme.fr - Le site du BRGM pour l'historique des séismes : http://www.sisfrance.net - Le Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) : - http://www-dase.cea.fr/default.php?lang=fr - - Mairies <!-- image -->
Les gestes de prévention :
AVANT
- S'informer des risques encourus et des consignes de sauvegarde.
- Construire ou diagnostiquer en tenant compte des règles parasismiques. Renforcer le bâtiment existant si nécessaire.
- Repérer les points de coupure du gaz, eau et électricité.
- Fixer les meubles et appareils lourds.
- Préparer un plan de regroupement familial.
PENDANT
- A l'intérieur : se mettre près d'un mur, une colonne porteuse ou sous des meubles solides (afin d'éviter les chutes d'objets) et s'éloigner des fenêtres.
- A l'extérieur : ne pas rester sous des fils électriques ou sous ce qui peut s'effondrer (pont, corniche, toiture, arbre...). En voiture, s'arrêter et ne pas dsecendre avant la fin dse secousses.
- Se protéger la tête avec les bras.
- Ne pas allumer de flamme.
APRES
- Se méfier des répliques car d'autres secousses peuvent se produire.
- Ne pas prendre les ascenseurs pour quitter un immeuble.
- Vérifier l'eau et l'électricité : en cas de fuite de gaz ouvrir les fenêtres et les portes, se sauver et prévenir les autorités.
- S'éloigner des zones côtières, même longtemps après la fin des secousses, en raison d'éventuels tsunamis.
- Garder son calme si l’on est bloqué sous des décombres signaler sa présence en frappant sur l’objet le plus approprié (table, poutre, canalisation...).