Mouvement de terrain pour le DDRM du Var (83)
Description du risque
Données brutes ingérées par le prev'hub
Surveillance <!-- image --> Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement - DREAL PACA Centre d'information pour la prévention des Risques Majeurs - CYPRES <!-- image --> <!-- image --> Le littoral, interface entre la terre et la mer, est une zone mobile et évolutive directement soumise aux phénomènes marins, et donc particulièrement sensible aux risques littoraux. Le département du Var compte 432 km de côtes. L'évolution du littoral se décline selon des échelles de temps très variables qu'il convient de définir : - > Sur une période très courte : les phénomènes catastrophiques comme les tempêtes. - > À l'échelle du siècle : l'action lente de la mer (érosion, sédimentation), l'impact des activités humaines. - > A l'échelle du siècle : les effets du changement climatique dont les conséquences peuvent être sensibles (+0.60 m retenu pour 2100). - > A l'échelle de la centaine de milliers voire de millions d'années : les mouvements telluriques comme la tectonique des plaques. La submersion marine Il est nécessaire de comprendre et de prévoir l'évolution du littoral, en vue d'anticiper les risques. Ces risques sont principalement l'érosion côtière et la submersion marine. Le long d'un littoral, le sable se déplace sous l'action principale des vagues. Un secteur est en érosion lorsqu'il perd plus de sable qu'il n'en reçoit. L'érosion du littoral est un phénomène naturel, lié à l'action du vent, de la houle et des courants qu'elle génère, des variations du niveau de la mer, à l'importance des apports sédimentaires des fleuves côtiers, à la géologie et à la morphologie locale. A ces facteurs naturels s'ajoutent souvent des facteurs anthropiques (artificialisation du littoral, déstabilisation des dunes, barrages réduisant les apports sédimentaires) qui peuvent être à l'origine principale et/ou aggraver fortement ce phénomène. 72 D O SS I E R D É PA R T E M E N TA L S U R L E S R I S Q U E S <!-- image --> ## L’érosion côtière peut avoir des conséquences : - > Directes, avec la disparition de surfaces terrestres et éventuellement des usages qui s'y trouvent. Cette disparition peut être progressive ou brutale lors des tempêtes. - > Indirectes, avec l'augmentation du risque de submersion marine par l'érosion des cordons dunaires et l'apparition de brèches. <!-- image --> Le trait de côte C'est, par définition, la ligne d'intersection de la surface topographique avec le niveau des plus hautes mers astronomiques (définition du SHOM) et par extension, la limite entre la mer et la terre (MEEDDM, 2010). Une submersion marine est une inondation temporaire de la zone côtière par la mer dans des conditions météorologiques et/ou marégraphiques défavorables (forte dépression, vent de mer, marées d'équinoxe…). Les submersions marines peuvent aussi se produire lors de tsunamis ou encore lors de ruptures d'ouvrages. L’érosion côtière <!-- image --> 73 <!-- image --> - > L'érosion progressive des cordons dunaires par le vent ou par l'agression de la houle qui provoque l'apparition de brèches menaçant les terrains situés à l'arrière en permettant à l'eau de s'y engouffrer. - > Une altimétrie des terrains en front de mer trop basse pour empêcher la pénétration de l'eau. Le niveau des étangs côtiers et lagunes peut lui aussi monter sous l'effet du vent, de la pression atmosphérique et des entrées d'eau de mer. De ce fait, les terrains riverains peuvent subir des submersions. fig. les processus qui déterminent les niveaux de la mer et la submersion marine. <!-- image --> Un porter à connaissance pour la prévention du risque submersion marine avec prise en compte du changement climatique a été transmis aux communes littorales du département. Pour améliorer l'évaluation de l'aléa submersion marine à l'échelle régionale, une étude intitulée "Caractérisation de l'aléa submersion marine sur le périmètre régional Provence-Alpes-Côte d'Azur " a été publiée et est disponible sur le site de l'ORRM. Elle prend en compte les spécificités morphologiques et hydrodynamiques du littoral suivant une méthodologie homogène de Port-de-Bouc à Menton. Dans un contexte climatique marqué par une accélération de la remontée du niveau de la mer, une tendance du littoral à l'érosion chronique et une prise en compte accrue des submersions marines, l'information historique sur les évènements de tempêtes est une donnée de référence cruciale pour la caractérisation des risques côtiers et la prévision de leurs impacts. La connaissance des tempêtes et de leurs impacts morphologiques et/ou socioéconomiques constitue en effet une information indispensable : RISQUELITTORAL La vulnérabilité humaine vis-à-vis des phénomènes littoraux est de plus en plus forte sur le département du fait de l'installation croissante des populations en zones côtières. D'une façon générale, la vulnérabilité d'une personne est provoquée par sa présence en zone submersible. Sa mise en danger survient surtout lorsque les délais d'alerte et d'évacuation sont trop courts ou inexistants pour des submersions rapides rendues violentes par leur vitesse (rupture d'ouvrage par exemple). Dans toute zone urbanisée, le danger est d'être inondé par submersion, mais aussi d'être isolé sur des îlots coupés de tout accès. L'interruption des communications peut, pour sa part, avoir de graves conséquences lorsqu'elle empêche l'intervention des secours. > pour l'amélioration de la connaissance des évolutions actuelles et futures du littoral ; > pour la caractérisation fine des aléas érosion côtière et submersion marine essentielle à la prévention des risques littoraux ; > pour l'évaluation de l'efficacité et de la durée de vie des aménagements de protection mis en place. Dans ce contexte, une base de données relatives aux tempêtes survenues en région Provence-AlpesCôte d'Azur a été développée par le BRGM et la DREAL PACA. Elle est accessible sur le site de l'Observatoire Régional des Risques Majeurs PACA : http://observatoire-regional-risques-paca.fr/ article/tempête). Cette base a vocation à : > capitaliser les informations sur les tempêtes majeures qui ont affecté le littoral régional, > homogénéiser et mutualiser les observations faites sur le littoral pendant ou suite à une tempête, > permettre aux acteurs et gestionnaires du littoral d'accéder à un outil en ligne adapté pour renseigner leurs observations locales, > permettre au grand public d'accéder à cette information. Le changement climatique aggrave les risques © MTES D O SS I E R D É PA R T E M E N TA L S U R L E S R I S Q U E S L'érosion côtière et la submersion marine sont étroitement liées. Lors des tempêtes, la surélévation du plan d'eau et l'énergie des houles accélèrent l'érosion. D'autre part, le recul du trait de côte et la disparition des cordons dunaires rendent les aménagements plus vulnérables face à la submersion marine. <!-- image --> M A J E U R S DA N S L E VA R On constate actuellement une accélération de l'augmentation du niveau de la mer due au changement climatique à l'échelle globale. Depuis 1870, ce niveau s'est élevé de 20 cm. Alors qu'il montait au XXe siècle au rythme de 1,7 mm par an, le niveau augmente désormais de 3,2 mm par an (période 1992-2010). Ainsi, à l'horizon 2100, les études prévoient une augmentation vraisemblablement comprise entre 50 cm et 1 m. Les conséquences de cette augmentation se feront sentir à la fois sur l'érosion des côtes et sur les risques de submersion des zones basses proches du rivage. Ces données sont issues des travaux du GIEC, répercutés/traduits en termes de politiques publiques en France par l'ONERC (voir références en fin de document). <!-- image --> Longtemps méconnu et peu considéré, en raison d'une faible occurrence, le risque de tsunami en Méditerranée est avéré. Même si l'ampleur des dégâts estimés sont inférieurs à ceux des tsunamis observés dans l'océan Indien en 2004 ou plus récemment sur les côtes japonaises en 2011, des phénomènes de faible intensité pourraient provoquer de graves préjudices sur nos côtes. Le principal enjeu en cas de tsunami porterait essentiellement sur les plages caractérisées par une très forte occupation touristique durant l'été. Définition du phénomène Le tsunami (du japonais « tsu » port et « nami » vague) ou raz-de-marée est une ou plusieurs séries de vagues de grande période se propageant dans toutes les directions à partir de la source. Ils sont provoqués par la pénétration ou la disparition (en ce qui concerne les séismes, on évoque plutôt le soulèvement ou/et affaissement) dans les fonds marins d'une quantité importante de matériel géologique, entraînant le déplacement d'une grande masse d'eau. Il en résulte un envahissement par la mer, brutal et plus ou moins important, des zones littorales pouvant générer des dégâts considérables. LA SURVEILLANCE © MTES Météo-France publie, en collaboration avec le service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM), des cartes de vigilance météorologique intitulées « vagues-submersion » afin d'anticiper au mieux les montées extrêmes du niveau de la mer et de renforcer la protection des populations face aux inondations, aux risques d'embarcations projetées sur le rivage ou encore aux noyades. En cas de vigilance orange ou rouge liée à un phénomène de "vagues-submersion", actualisée au moins deux fois par 24h (6h et 16h), Météo-France D O SS I E R D É PA R T E M E N TA L S U R L E S R I S Q U E S <!-- image --> 74 Caractéristiques des tsunamis au niveau du rivage d'après le Glossaire des tsunamis, 2003. modifié d'après Pedreros et al.,2007. <!-- image --> © MTES - > les séismes sous-marins, - > les mouvements de terrain (terrestres ou sousmarins), - > conséquences d’éruptions volcaniques. Dans le département du Var, trois sources tsunamigéniques peuvent être considérées : ## > Un séisme Un séisme se produisant au large des côtes algériennes est un scénario redouté. Il pourrait engendrer un tsunami qui atteindrait nos côtes en environ 1h30. Il s'agit d'un des scénarios étudiés par le BRGM. - Le Centre National d'Alerte aux Tsunamis (CENALT) a été créé dans le but de surveiller les forts séismes et les tsunamis en Méditerranée occidentale et dans l'Atlantique nord-est. ## > Un glissement de terrain sous-marin - Un important glissement de terrain sous-marin d'origine régionale ou locale pourrait également provoquer un tsunami susceptible d'impacter le littoral. ## > Un mouvement de terrain côtier de grande ampleur Les mouvements de terrain que subissent les falaises côtières font partie des différents phénomènes susceptibles de générer un tsunami. Il faudrait alors qu'une masse importante (plusieurs centaines de milliers de m 3 ) de falaise s'effondre et impacte une zone immergée. <!-- image --> dispense en ligne toute une série de conseils de comportement à l'adresse des habitants du bord de mer (ou du long d'un estuaire), des plaisanciers (des baigneurs, des plongeurs, des promeneurs) et des professionnels de la mer (des pêcheurs…). L'évolution du trait de côte est suivie par de nombreux organismes comme le BRGM, le CEREMA, les universités, les services déconcentrés de l'État et certaines collectivités locales. Dans le cadre de la Stratégie Nationale de Gestion Intégrée du Trait de Côte pilotée par le ministère de l'Environnement, un M A J E U R S DA N S L E VA R Information Aménagement travail de recensement des expériences a été réalisé afin de centraliser progressivement les informations locales (travail actualisé et disponible en consultation sur le site de l'ORRM). Afin de limiter les éventuels dommages, il est essentiel de ne pas urbaniser davantage les zones exposées et de diminuer la vulnérabilité de celles déjà urbanisées. La maîtrise de l'urbanisation s'exprime à travers les documents d'urbanisme (PLU) et le Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL). Il est à noter que le département du Var ne dispose pas de PPRL à ce jour. Toutefois, le PPRI "secteur de l'embouchure de l'Argens" prend en compte le volet submersion marine. Un porter à connaissance pour la prévention du risque submersion marine a été réalisé en 2017 en s'appuyant sur les cartographies de l'enveloppe approchés des inondations potentielles (EAIP) et pour certaines communes sur les cartographies des territoires à risques importants d'inondation (TRI) de l'Est-Var et de Toulon-Hyères. En parallèle, le Plan de Submersions Rapides (PSR) est un dispositif d'urgence qui a pour vocation d'augmenter la sécurité des populations dans les zones de danger. L'aléa de référence est modifié et complété par l'aléa 2100 REX Consignes En parallèle, des travaux sont menés afin de construire une base de données bathy-altimétrique continue et précise entre la mer et la terre. Cela s'intègre au projet Litto 3D® copiloté par l'IGN et le SHOM, qui permet une représentation en 3 dimensions de la zone littorale. <!-- image --> Les informations concernant les risques littoraux, ainsi que les mesures prises par les autorités en vue de les prévenir (DDRM, DICRIM, PPR, PCS) doivent être mises à la disposition des citoyens dans les préfectures et sous-préfectures, ainsi que dans les mairies des communes exposées à ce type de risque. Elles sont parfois consultables sur Internet. connu et l'évènement centennal calculé à la côte, à laquelle on rajoute la surcôte liée à la houle et, le cas échéant, la surcôte liée aux phénomènes locaux. A cet « aléa météorologique » sera ajoutée une marge de 20 cm constituant la première étape de prise en compte du changement climatique. RISQUELITTORAL > Un « aléa 2100 » : l'hypothèse retenue est l'hypothèse pessimiste de l'ONERC, qui correspond à une augmentation de 60 cm du niveau marin à l'horizon 2100. L'aléa 2100 correspond donc à l'aléa météorologique auquel on rajoute 60 cm. L'aléa 2100, qui n'aura pas d'impact sur la constructibilité des zones urbanisées, permettra, via les prescriptions sur les nouvelles habitations, de prendre dès maintenant les mesures nécessaires pour limiter la vulnérabilité future des territoires au risque de submersion marine face à l'augmentation prévisible du niveau marin sur le littoral français. Les inondations consécutives à la tempête Xynthia ont mis en évidence les limites d'un cadre méthodologique datant de 1997 (circulaire et guide méthodologique). La publication en 2014 d'un nouveau guide méthodologique relatif aux PPRL est venus compléter et préciser le cadre méthodologique initié par la circulaire de 2011. D O SS I E R D É PA R T E M E N TA L S U R L E S R I S Q U E S Une circulaire de 2011, relative à la prise en compte du risque de submersion marine dans les plans de prévention des risques littoraux prévisibles (PPRL), en a fixé de nouveaux grands principes. Désormais, le zonage réglementaire du PPRL doit être élaboré sur la base de deux aléas (cf. schéma ci-contre) : > Un « aléa de référence » évalué sur la base d'un niveau marin calculé en prenant le plus haut niveau entre l'évènement historique le plus fort Niveaux marins pris en compte dans le PPRI <!-- image --> M A J E U R S DA N S L E VA R 75 <!-- image --> D O SS I E R D É PA R T E M E N TA L S U R L E S R I S Q U E S 76 <!-- image --> REX Des travaux de protection peuvent être réalisés pour limiter le risque et l'impact des phénomènes littoraux. Les mesures pouvant être mises en œuvre se regroupent sous deux thématiques : - > Des mesures de protection, des travaux légers comme l'installation de batardeaux, de sacs de sable ou encore l'emballage des murs. - > Des mesures tenant plus à la prévention : adaptation des équipements du logement, adaptation des techniques constructives, adaptation de l'aménagement de l'habitat. compétences entre l'État et les collectivités territoriales. Dans sa commune, le maire est responsable de l'organisation des secours de première urgence (voir chapitres précédents). La meilleure protection face aux risques littoraux consiste à laisser un espace de liberté à la mer. Celui-ci servira à la dissipation de l'énergie des vagues et à la constitution du cordon dunaire qui protégera de la submersion et formera un réservoir de sable face à l'érosion. Il est donc important de préserver les espaces encore libres de tout aménagement. Dans les secteurs déjà aménagés et lorsque cela est techniquement possible, le recul des infrastructures ou des aménagements doit être privilégié. Les pouvoirs publics ont le devoir, une fois l'évaluation des risques établie, d'organiser les moyens de secours pour faire face aux crises éventuelles. Cette organisation nécessite un partage équilibré des Quelques évènements marquants dans le Var La base de données des tempêtes historiques en région PACA, disponible sur le site de l'ORRM, permet de retrouver les grands évènements de fortes vagues qui ont impacté le littoral PACA et en particulier celles qui ont généré des épisodes de submersion marine. Sur le département du Var, on peut retenir que les secteurs bas aux embouchures des fleuves côtiers sont particulièrement exposés (Gapeau, Argens), ainsi que le tombolo ouest de la Presqu'ile de Giens et la plage de l'Almanarre qui a connu plusieurs submersions marines importantes, consécutives à une destruction du cordon littoral sableux et à l'inondation des zones basses des anciens salins au niveau des Pesquiers. Quelques exemples locaux ou régionaux de tsunami existent pour nos côtes : - > 27 juin 1812 : À Marseille, la mer s'est retirée sur une distance de presque six mètres.Dans le port,en partie mis à sec, des navires ont été endommagés. - > 16 octobre 1979 : un raz-de-marée provoqué par un glissement de terrain sous-marin fait 11 victimes, principalement des ouvriers sur le chantier de l'aéroport de Nice dans la région de Nice Antibes. - > 6 août 1985 : un tsunami s'est fait ressentir sur l'ensemble du littoral du Golfe du Lion, plus particulièrement de Port-Saint-Louis-du-Rhône aux Saintes-Maries-de-la-Mer provoquant de nombreux dégâts : 2 500 estivants sinistrés, 1 victime. - > 24 août 2004 : un petit raz-de-marée est provoqué par un glissement de terrain près de la Pointe-Rouge à Marseille. M A J E U R S DA N S L E VA R Au-delà des organisations et des dispositifs d'alerte courants, il est à noter qu'un centre national d'alerte aux tsunamis (CENALT) a été mis en place en 2012. Il est chargé de la surveillance des forts séismes et des tsunamis de la Méditerranée occidentale et de l'Atlantique nord-est. - > S'informer sur les risques (mairie, radio, Vigicrues) REX <!-- image --> Le 16 avril 2015, une information du CENALT a été diffusée pour un risque de submersion marine sur la frange littorale suite à un séisme survenu au large de la Grèce à 20h07 (sur-vague de 1 mètre de hauteur attendue pour 22h47). <!-- image --> - > S'informer de l'évolution du phénomène (radio, mairie…) - > Limiter ses déplacements - > Éviter les déplacements - > Repérer les zones refuges non submersibles - > Ne pas se promener sur le littoral - > Respecter les consignes des autorités - > Aider les personnes en difficulté - > Prévoir un kit d'urgence : radio à piles, eau potable, médicaments urgents, couvertures, papiers importants, lait nourrisson, sifflet, etc. - > Fermer portes et fenêtres ainsi que les volets en front de mer - > Déverrouiller les volets électriques - > Mettre hors d'eau meubles, objets précieux et matériel polluant - > Aménager les entrées possibles d'eau : porte, soupirail, etc. RISQUELITTORAL > Ne pas s'engager sur une route inondée à pied ou en voiture > Éviter de téléphoner pour libérer les lignes pour les secours > Se réfugier en point haut > Laisser ses enfants à l'école, ils sont pris en charge par le personnel scolaire > N'entreprendre une évacuation que si vous en recevez l'ordre des autorités ou si vous êtes forcés par la crue > Aérer et désinfecter les pièces si de l'eau est rentrée chez vous > Chauffer dès que possible > Ne rétablir le courant que si l'installation est sèche > Ne pas consommer de l'eau du robinet sans autorisation des autorités. - > Ne pas consommer de l'eau du robinet - > Amarrer les cuves - > Identifier le disjoncteur électrique et le robinet d'arrêt du gaz - > Couper l'électricité et le gaz si nécessaire D O SS I E R D É PA R T E M E N TA L S U R L E S R I S Q U E S <!-- image --> M A J E U R S DA N S L E VA R - > S'éloigner des ouvrages exposés aux vagues (jetées portuaires, épis, front de mer). - > Informer les autorités de tout danger 77
Les gestes de prévention :
La maîtrise d’ouvrage des travaux de protection, lorsque ceux-ci protègent des intérêts collectifs, revient aux communes dans la limite de leurs ressources. Dans le cas contraire, les travaux sont à la charge des particuliers, propriétaires dse terrains à protéger.
En cas d'éboulement et chutes de blocs
AVANT
- Empêcher les blocs et écailles de se détacher (mise en place de câbles ou des nappes de filets métalliques , ancrage/clouage des parois, conforter les parois par massif bétonné ou par béton projeté).
- Interposer un écran de protection entre le massif rocheux et les enjeux (merlon, digue pare blocs, levée de terre, filets pare-blocs, systèmes de fixation à ressort et de boucles de freinage).
- Purger les parois (ôter les blocs rocheux instables en prévention).
- S'informer des risques encourus et des consignes de sauvegarde.
- Noter les numéros utiles (mairie, 112 ou 18 pompiers, 15 SAMU, 17 gendarmerie et police).
PENDANT
- Fuir latéralement, ne pas revenir sur ses pas et s'éloigner de la zone dangereuse.
- Gagner un point en hauteur, ne pas entrer dans un bâtiment endommagé.
- S'abriter sous un meuble solide éloigné des fenêtres et des ouvertures directement exposées si vous êtes dans un bâtiment.
APRES
- Evaluer les dégâts et les dangers.
- Informer si nécessaire les autorités.
- Ne pas entrer dans un bâtiment endommagé.
- Prévenir son assurance.
En cas de glissement de terrain
AVANT
- Limiter les infiltrations d'eau par divers réalisations (système de drainage par tranchée, maitrîse de tous les rejets d'eau végétalisation des zones exposées au ravinement).
- Eriger un mur de soutènement pour retenir ou stabiliser le sol sur une pente ou une élévation.
- S'informer des risques encourus et des consignes de sauvegarde.
- Noter les numéros utiles (mairie, 112 ou 18 pompiers, 15 SAMU, 17 gendarmerie et police).
PENDANT
- Fuir, ne pas revenir sur ses pas et s'éloigner de la zone dangereuse en cas de craquement inhabituel.
- Ne pas prendre l'ascenseur.
- Couper les réseaux (de gaz notamment) si possible.
APRES
- Evaluer les dégâts et les dangers.
- Informer si nécessaire les autorités.
- Ne pas entrer dans un bâtiment endommagé.
- Prévenir son assurance.
En cas d'effondrement du sol
AVANT
- Consolidation des cavités : renforcement par des piliers en maçonnerie, comblement par des coulis de remplissage, contrôle des infiltrations d'eau, fondations profondes traversant la cavité, suivi de l'état des cavités.
- S'informer des risques encourus et des consignes de sauvegarde.
- Noter les numéros utiles (mairie, 112 ou 18 pompiers, 15 SAMU, 17 gendarmerie et police).
PENDANT
- Fuir, ne pas revenir sur ses pas et s'éloigner de la zone dangereuse.
- Ne pas prendre l'ascenseur.
- Baliser pour en interdire l'accès.
APRES
- Evaluer les dégâts et les dangers.
- Informer les autorités.
- Rejoindre le lieu de regroupement indiqué par les autorités.
- Prévenir son assurance.