Séisme pour le DDRM du Var (83)
Description du risque
Données brutes ingérées par le prev'hub
<!-- image --> Direction Régionale de l'Environnement de l'Aménagement et du Logement - DRÉAL PACA Bureau de Recherche Géologique et Minière - BRGM Un séisme est provoqué par une rupture brutale des roches le long d'un plan de faille en profondeur. Cette rupture génère une brusque libération d'énergie et la propagation d'ondes sismiques. Le passage des ondes à travers le sol provoque des vibrations qui peuvent être ressenties à la surface. La région Provence-Alpes-Côte d'Azur est l'une des plus soumises au risque sismique en France métropolitaine. Les séismes sont, avec le volcanisme, l'une des manifestations de la tectonique des plaques. L'activité sismique est concentrée le long de failles, en général à proximité des frontières entre ces plaques. Lorsque les frottements au niveau d'une de ces failles sont importants, le mouvement entre les deux plaques est bloqué. De l'énergie est alors stockée le long de la faille. La libération brutale de cette énergie permet de rattraper le retard du mouvement des plaques. Le déplacement instantané qui en résulte est la cause des séismes. Après la secousse principale, il y a des répliques, parfois meurtrières, qui correspondent au réajustement des blocs au voisinage de la faille. Le séisme est caractérisé par : <!-- image --> - > Son foyer : c'est l'endroit de la faille où commence la rupture et d'où partent les premières ondes sismiques - > Son épicentre : c'est le point situé à la verticale du foyer sur la surface terrestre. L'épicentre n'est pas forcément le siège des dégâts les plus importants, car le mouvement du sol peut varier en fonction de la topographie et de la constitution du sous-sol (effets de site). - > Sa magnitude : elle traduit l'énergie libérée par le séisme. Elle est mesurée par une échelle (souvent dite « de Richter ») exprimée en degrés. « Ouverte » et « logarithmique », l'échelle de magnitude n'a donc, par définition, pas de valeur maximale et permet de tenir compte aussi bien de toutes petites ruptures de failles de quelques dizaines de mètres, que d'énormes ruptures de plusieurs centaines de kilomètres de long. La magnitude des séismes enregistrés ces quatre dernières décennies en région PACA est inférieure à 5. <!-- image --> <!-- image --> M A J E U R S DA N S L E VA R 78 <!-- image --> - > Son intensité (Io) : elle mesure la sévérité des secousses sismiques en un lieu donné. Ce n'est pas une mesure directe, mais une appréciation de la manière dont le séisme se traduit en surface en fonction des effets et dommages constatés. On utilise habituellement une échelle graduée de I à XII, généralement l'échelle EMS98. ## Les conséquences pour l’homme Le séisme est le risque naturel majeur le plus meurtrier, tant par ses effets directs que par les phénomènes qu'il peut engendrer. Outre les victimes possibles, un très grand nombre de personnes peuvent être blessées, déplacées ou sans abri. Ses conséquences sur les plans économiques et financiers peuvent être sévères, d'autant qu'un épisode sismique peut avoir des conséquences longues : poursuite de répliques pendant plusieurs mois, audit et réhabilitation des bâtiments longue contraignant les sinistrés à vivre dans des logements provisoires. <!-- image --> <!-- image --> <!-- image --> RISQUESISMIQUE > La fréquence centrale et la durée des vibrations : ces deux paramètres jouent un rôle important sur les effets en surface. Le premier caractérise le contenu fréquentiel du mouvement sismique. Le mouvement sismique affectera particulièrement les structures telles que les bâtiments qui auront des fréquences de résonance proches des fréquences d'amplitude maximale du signal sismique. > Effets de site : Selon la topographie (butes ou falaises) ou la nature du sol, le signal sismique peut être modifié, souvent amplifié, ce qui peut avoir des conséquences importantes sur le bâti. > Effets induits : Ce sont des évènements déclenchés par le séisme tels que les mouvements de terrain (glissements ou chutes de blocs), les avalanches, les tsunamis ou raz-de-marée ou la liquéfaction des sols. LA SURVEILLANCE Magnitude et intensité : deux valeurs d'évaluation d'un séisme Avant 1900, il n'existait pas d'appareil de mesure des mouvements liés aux séismes et la seule estimation disponible passait par une description des effets en surface et l'estimation de l'intensité (I). Celle-ci s'écrit en chiffres romains (échelle de I à XII). Depuis le séisme de Lambesc (1909), on dispose également d'une évaluation de la magnitude, écrite en chiffres arabes. Aujourd'hui, magnitude et intensité sont évaluées pour chaque séisme, et constituent des données complémentaires utiles à la compréhension des séismes. 1 La plus forte magnitude mesurée à ce jour a été de 9.5 au Chili en 1960. Magnitude - Quantité d'énergie libérée par un séisme, mesurée sur l'échelle logarithmique de Richter. Elle est calculée à partir des enregistrements des ondes sismiques ; elle est fonction de la longueur de la rupture de la faille. D'un degré à l'autre : Énergie x 31.6. Intensité - mesure des effets sur un site donné. Maximale à l'épicentre du séisme (et d'autant plus importante que le séisme est superficiel) Mesurée à l'aide de l'échelle arithmétique MSK (Medvedev, Sponheur, Karnik) qui comporte 12 degrés. D O SS I E R D É PA R T E M E N TA L S U R L E S R I S Q U E S La prévention s'appuie sur la surveillance de la sismicité régionale à travers les études menées par les centres de recherche qui s'appuient sur les enregistrements des séismes locaux mais aussi sur des études sismotectoniques, sur la paléosismicité ou encore sur la sismicité historique. Cette connaissance permet de caractériser l'intensité des séismes susceptibles d'affecter le territoire, ainsi que leur récurrence. M A J E U R S DA N S L E VA R Un programme national de sensibilisation et d'incitation à la prise en compte de ce risque, le « Plan séisme » a été mis en œuvre sur tout le territoire de 2005 à 2010. Il a été suivi de la publication en 2013 d'un cadre national d'actions (dit « CAPRIS ») qui définit les orientations nationales en matière de prévention du risque sismique en France sur une période de 5 ans (2013-2017). Ce plan a été décliné en 2015 au niveau régional au travers d'un cadre d'actions spécifique pour la période 2015-2018. 79 Surveillance Le cadre d'actions régional pour la prévention du risque sismique s'articule autour de quatre orientations opérationnelles : - > Orientation S.1 : Caractériser l'aléa sismique local sur les territoires à enjeu et aider à la hiérarchisation des actions de prévention - > Orientation S.2 : Évaluer et réduire la vulnérabilité des ouvrages stratégiques - > Orientation S.3 : Favoriser la construction parasismique et la réduction de la vulnérabilité Le préfet et le maire partagent les actions d'information préventive, semblables pour tous les risques, destinées aux citoyens, aux scolaires et aux professionnels. L'analyse de toutes les catastrophes observées dans le monde confirme qu'une sensibilisation et une bonne information de la population sur le risque En France métropolitaine, il n'est pas interdit de construire en zone sismique. Il est cependant obligatoire de respecter les règles de construction qui définissent, par zone, en fonction de la commune, de la nature du sol et de l'importance du bâtiment, l'accélération à prendre en compte, ainsi que les règles de construction correspondantes. Ces règles s'appliquent sur tout le territoire français. Les règles de construction ne sont pas dictées par le PLU. Le Plan Local d'Urbanisme (PLU) fixe uniquement les règles d'urbanisme applicables sur le territoire de la commune, telles que l'autorisation ou l'interdiction de construire, l'occupation maximale du sol, l'implantation des bâtiments. Il ne peut en aucun cas édicter des normes de construction. Lorsqu'un PPR a été approuvé, il est annexé au PLU afin de rendre cette servitude d'utilité publique opposable aux tiers. Les Plans de Prévention des Risques sismiques (PPRS) constituent un outil supplémentaire pour réduire le risque sismique sur le territoire. Ils viennent compléter la réglementation nationale en affinant à l'échelle d'un territoire la connaissance sur l'aléa (microzonage) et les enjeux. Il n'existe pas de PPR Sismique dans le département du Var. <!-- image --> D O SS I E R D É PA R T E M E N TA L S U R L E S R I S Q U E S L'application des règles de construction parasismique s'impose, selon le zonage sismique de la France, pour les constructions neuves mais également pour les constructions existantes en fonction de la nature des travaux prévus sur ces ouvrages. 80 REX - > Orientation S.4 : Sensibiliser au risque sismique et se préparer à une crise Sur le département du Var, l'audit de la vulnérabilité sismique de nombreux bâtiments et d'ouvrages d'art a été réalisé, afin de caractériser leur vulnérabilité et d'envisager leur renforcement. Des exercices de gestion d'un évènement sismique, au niveau communal et départemental, ont été organisés afin de préparer les responsables de la gestion de crise à affronter un tel évènement. <!-- image --> et les précautions à prendre permettent de réduire sensiblement le nombre de victimes et l'ampleur des dégâts. Cette action est d'autant plus importante que la faible occurrence des séismes dans notre région ne permet pas d'imprégner les mémoires. Les normes parasismiques fixent les niveaux de protection requis en fonction de la région et du type de bâtiment. Elles visent à garantir qu'un bâtiment ne s'effondrera pas sur ses occupants en cas de secousse sismique. Des règles spécifiques sont appliquées pour les bâtiments et infrastructures particuliers tels que les barrages, les centrales nucléaires ou les industries à risque (type Seveso). <!-- image --> M A J E U R S DA N S L E VA R Liaisons efficaces les elements rigides entre © MTES La prévention s'appuie également sur la réalisation et l'application des règles de construction parasismique. Le génie parasismique définit depuis plusieurs dizaines d'années les modes de construction qui peuvent permettre aux bâtiments de résister à des secousses sismiques. L'analyse du comportement de ces bâtiments pendant le séisme permet aux experts d'affiner les méthodes de construction parasismique. Ces méthodes sont ensuite traduites réglementairement. <!-- image --> La réglementation nationale parasismique a fait l'objet de 2 décrets datés du 22 octobre 2010. Il s'agit du décret n°20101254 relatif à la prévention du risque sismique et du décret n°2010-1255 délimitant les zones de sismicité du territoire français (découpage communal). L'arrêté du 24 janvier 2011, quant à lui, fixe les règles parasismiques applicables aux Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE). Pour les constructions neuves : appliquer les principes de construction parasismique. Au titre de la protection individuelle, tout particulier habitant dans une zone de sismicité, même faible, doit se poser les bonnes questions avant la construction de sa maison : quel est le degré de risque dans son secteur ? Quelle est la qualité du terrain ? Quelles normes de construction doivent être respectées ? Il est recommandé de faire appel à des professionnels. RISQUESISMIQUE Sur les 153 communes du Var, 108 sont situées en aléa faible, 37 en aléa modéré et 8 en aléa moyen. Pour les bâtiments et infrastructures existants : effectuer un diagnostic sommaire et surtout ne pas affaiblir la structure à l'occasion de travaux. Les bâtiments anciens ne sont pas soumis à la nouvelle réglementation, sauf dans certains cas, où il y a extension de surface ou bien ajout d'un bâtiment mitoyen. Ils doivent néanmoins résister à une accélération correspondant à 60% de l'accélération réglementaire du neuf. Dans tous les cas les travaux réalisés sur le bâtiment ne doivent pas diminuer sa résistance au séisme. Dans une démarche volontaire, il est possible de renforcer un bâtiment conformément à l'arrêté du 22 L'objectif de cette réglementation parasismique est la sauvegarde du maximum de vies humaines pour une secousse dont le niveau d'agression est fixé pour chaque zone de sismicité. La construction peut alors subir des dommages irréparables, mais elle ne doit pas s'effondrer sur ses occupants. En cas de secousse plus modérée, l'application des dispositions définies dans les règles parasismiques permet de limiter les destructions et, ainsi, les pertes économiques. Cette nouvelle réglementation définit des règles de construction spécifiques à chaque ouvrage, tenant compte à la fois de l'exposition à l'aléa sismique et du type d'ouvrage considéré. D O SS I E R D É PA R T E M E N TA L S U R L E S R I S Q U E S Le zonage réglementaire définit l'accélération du sol à prendre en compte pour la construction des bâtiments/ouvrages à risque normal (pas d'effet domino ; ouvrages neufs et existants) afin que ceux-ci résistent à un séisme dont la période de retour est de 475 ans. L'évolution de la réglementation a abouti à l'adoption de nouvelles normes européennes de construction parasismique (l'Eurocode 8) qui concernent la conception, le dimensionnement, la mise en œuvre des bâtiments et des structures de génie civil. L'application de cette réglementation pour les bâtiments/ouvrages est définie dans l'arrêté modifié du 22 octobre 2010 publié par le Ministère de l'Écologie, du Développement durable, du Logement et du Transport. 81 octobre 2010 et aux dispositions de l'Eurocode 8-03 (se référer au guide "Diagnostic et renforcement du bâti existant vis-à-vis du séisme", réalisé par le groupe de travail AFPS-CSTB édité par le Ministère de l'Écologie, du D é v e l o p p e m e n t Durable et l'Énergie -mars 2013). <!-- image --> - M A J E U R S DA N S L E VA R Comment évaluer la vulnérabilité d'une maison déjà construite, obtenir des conseils pour la renforcer ? > Le grand principe de la construction parasismique est le chaînage, c'est-à-dire la liaison des éléments de structure entre eux : planchers, fondations, murs ainsi que le toit. Connaissance > Il faut également veiller à ce que des éléments non structuraux tels que les cheminées ou les cloisons ne risquent pas de tomber sur les habitants de la maison ou les passants en cas de secousse. > Enfin, les éléments intérieurs tels qu'objets fragiles, ordinateurs peuvent être fixés aux murs C'est le préfet qui décide de la mise en œuvre de l'organisation des secours prévue par le dispositif ORSEC (Organisation de Réponse de SEcurité Civile), loi du 13 août 2004 et décret n° 2005-1157 du 13 septembre 2005. Au niveau communal, c'est le maire qui est responLes séismes historiques les plus importants 1887 - région ligure : 600 morts en Italie, 10 morts dans le pays niçois (a priori le séisme le plus fort jamais ressenti en France métropolitaine) 1899 - Les Arcs (intensité épicentrale d’intensité V). D O SS I E R D É PA R T E M E N TA L S U R L E S R I S Q U E S <!-- image --> 82 Réduction Préparation REX pour les protéger de la chute. > Pour plus d'informations sur cette démarche consultez www.georisques.gouv.fr et le site http://www.planseisme.fr où l'on peut notamment visionner le film « La construction parasismique de maisons individuelles ». sable de l'organisation des secours (Mise en œuvre de son Plan communal de Sauvegarde (PCS) décret n° 2005-1156 du 13 septembre 2005). La population est appelée à observer les consignes des autorités et à appliquer les bons réflexes appropriés au risque. Les séismes récents 21 avril 1995 - Vintimille (magnitude 4,7) ressenti jusqu'à Marseille 25 février 2001 - séisme ressenti dans le Var et les AlpesMaritimes (magnitude 4,6 avec un épicentre situé à 30 km au sud de Nice) 23 Février 2017 -Magnitude 2 avec un épicentre situé entre Toulon et Brignoles. M A J E U R S DA N S L E VA R S'il est possible d'identifier les principales zones où peuvent survenir des séismes et évaluer leur probabilité de survenance, il n'existe, à l'heure actuelle, aucun moyen fiable de prévoir où, quand et avec quelle puissance, se produira un séisme. En effet, les signes précurseurs ne sont pas toujours identifiables. Des recherches mondiales se poursuivent pour mieux comprendre les séismes et les prévoir. Il est donc important d'apprendre les « bons réflexes » de sauvegarde si une secousse survenait. - > Informez-vous des risques encourus et des consignes de sauvegarde. - 1. Mettez-vous à l'abri - 2. Écoutez la radio - 3. Respectez les consignes des autorités <!-- image --> Restez où vous êtes : - > Construisez en tenant compte des règles parasismiques. - > Repérez les points de coupure du gaz, eau, électricité. - > Fixez les appareils et les meubles lourds. - > Préparez votre « plan familial de mise en sûreté », ainsi qu'un plan de groupement familial. - > à l'intérieur : mettez-vous près d'un mur, une colonne porteuse ou sous des meubles solides (afin d'éviter les chutes d'objets), éloignez-vous des fenêtres. - > à l'extérieur : ne restez pas sous des fils électriques ou sous ce qui risque de s'effondrer (ponts, corniches, toitures...). - > en voiture : arrêtez-vous si possible à distance des constructions ou des lignes électriques et ne descendez pas avant la fin des secousses. Protégez-vous la tête avec les bras. N'allumez pas de flamme. 83 - > Après la première secousse, méfiez-vous des répliques : il peut y avoir d'autres secousses. - > Ne prenez pas les ascenseurs pour quitter un immeuble. - > N'allez pas chercher les enfants à l'école, leur sécurité est plus efficacement assurée dans leur établissement. - > Vérifiez l'eau, l'électricité. En cas de fuite, ouvrez les fenêtres et les portes, quittez les lieux et prévenez les autorités. - > Éloignez-vous des zones côtières, même longtemps après la fin des secousses, en raison d'éventuels raz-demarée. - > Si vous êtes bloqué sous des décombres, gardez votre calme et signalez votre présence en frappant sur un objet à votre portée (table, poutre, canalisation…). <!-- image --> <!-- image --> D O SS I E R D É PA R T E M E N TA L S U R L E S R I S Q U E S M A J E U R S DA N S L E VA R
Les gestes de prévention :
AVANT
- S'informer des risques encourus et des consignes de sauvegarde.
- Construire ou diagnostiquer en tenant compte des règles parasismiques. Renforcer le bâtiment existant si nécessaire.
- Repérer les points de coupure du gaz, eau et électricité.
- Fixer les meubles et appareils lourds.
- Préparer un plan de regroupement familial.
PENDANT
- A l'intérieur : se mettre près d'un mur, une colonne porteuse ou sous des meubles solides (afin d'éviter les chutes d'objets) et s'éloigner des fenêtres.
- A l'extérieur : ne pas rester sous des fils électriques ou sous ce qui peut s'effondrer (pont, corniche, toiture, arbre...). En voiture, s'arrêter et ne pas dsecendre avant la fin dse secousses.
- Se protéger la tête avec les bras.
- Ne pas allumer de flamme.
APRES
- Se méfier des répliques car d'autres secousses peuvent se produire.
- Ne pas prendre les ascenseurs pour quitter un immeuble.
- Vérifier l'eau et l'électricité : en cas de fuite de gaz ouvrir les fenêtres et les portes, se sauver et prévenir les autorités.
- S'éloigner des zones côtières, même longtemps après la fin des secousses, en raison d'éventuels tsunamis.
- Garder son calme si l’on est bloqué sous des décombres signaler sa présence en frappant sur l’objet le plus approprié (table, poutre, canalisation...).