Feu de forêt pour le DDRM du Var (83)
Description du risque
Données brutes ingérées par le prev'hub
<!-- image --> Direction Départementale des Territoires et de la Mer - DDTM 83 On définit l'incendie de forêt comme un incendie qui a atteint une formation forestière (organisée ou spontanée) ou des zones boisées (garrigues, friches et maquis) dont la surface, d'un seul tenant, est supérieure à 1 hectare. INCENDIEDEFORÊT Environ 86% des départs d'incendies sont d'origine anthropique et 14 % ont une cause naturelle (exemple : la foudre). C'est en cela que le risque incendie de forêt se différencie des autres risques « naturels ». L'imprudence (55% des causes connues) ou l'accident (8%) sont à l'origine de nombreux départs d'incendie. Ces départs sont dus à l'emploi du feu (brûlage, barbecue), aux mégots de cigarettes ou aux dépôts d'ordures (autorisés ou sauvages…). Il faut aussi incriminer la malveillance (mise à feu volontaire, représentant environ 6% des causes connues de départ de feu), laquelle génère souvent les incendies les plus grands et les plus virulents. Le Var, avec notamment le Massif des Maures, est le département le plus boisé de la région ProvenceAlpes-Côte d'Azur (70.8% de la superficie du département). La surface forestière représente sur le département environ 425 000 ha (source BD Forêt V2 de l'IGN). Le code forestier classe les massifs forestiers particulièrement exposés aux incendies. Toutes les communes du département sont concernées par ce risque. Les incendies de forêt sont très coûteux en termes d'impacts humain, économique, matériel et environnemental. Ils peuvent faire des victimes parmi les sapeurs-pompiers (2003 dans le Massif des Maures) et les civils. Les conséquences sur les personnes, les biens, Le Risque l'environnement et les paysages <!-- image --> <!-- image --> La disparition de la couverture végétale aggrave les phénomènes d'érosion et les conditions de ruissellement des eaux superficielles. <!-- image --> - D O SS I E R D É PA R T E M E N TA L S U R L E S R I S Q U E S Les trois éléments qui se combinent pour qu'il y ait un incendie sont : > un combustible (végétation forestière ou zone boisée). Le risque est également lié à l'état de la forêt (sécheresse, entretien…) et à la nature des essences végétales (les pins figurant parmi les essences les plus sensibles…), > un comburant : l'oxygène de l'air. Le vent active la combustion, accélère la propagation en desséchant les végétaux à l'avant des flammes, > une source de chaleur : flamme, étincelle, objet incandescent... M A J E U R S DA N S L E VA R La destruction des paysages suite au passage des flammes a une grande répercussion au sein de la population locale. Les incendies répétitifs détruisent de façon quasiment irréversible le patrimoine naturel (incendies spectaculaires et répétitifs dans le Massif des Maures), entraînant des pertes économiques difficilement chiffrables. Dans les départements littoraux de Provence-Alpes-Côte d'Azur les plus gravement exposés, la prévention des incendies de forêts constitue un enjeu majeur pour l'aménagement du territoire. 53 ## Facteurs prédisposant ou aggravants : > naturels : des vents forts (Mistral, vent d'Est…) à grand pouvoir évaporant, la sécheresse estivale (avec un risque non négligeable à d'autres périodes), une végétation fortement inflammable et combustible ; > topographiques : des massifs souvent non isolés les uns des autres facilitant la propagation du feu, un relief tourmenté ; > d'origine humaine : une urbanisation diffuse très étendue, des zones habitées au contact direct de l'espace naturel, le dé- broussaillement réglementaire trop peu respecté, l'enfrichement de parcelles anciennement cultivées consécutif à la déprise agricole créant des continuités végétales entre les massifs. Ces facteurs accroissent la surface de contact entre les espaces naturels combustibles et les habitations, et augmentent simultanément les risques d'incendie. L'augmentation de la population en période estivale avec une intensification du transit est aussi un facteur aggravant. Ainsi en 2016, on enregistre 91 feux de forêts (660,94 hectares dont 632 hectares sur le feu de Correns du 18 juillet 2016) et 479 feux péri-urbains. (source Prométhée). <!-- image --> En période estivale où le risque est maximal, les massifs les plus sensibles (littoral) sont constamment surveillés par les autorités : communes, SDIS, DDTM, ONF, Syndicat mixte de défense et de valorisation forestières. La surveillance est assurée par un réseau de tours de guet et de patrouilles de surveillance dont certaines sont équipées pour attaquer les départs de feux. Pendant la même période, on mesure régulièrement les conditions hydrométéorologiques et l'état de la végétation, à partir de quoi est établie deux fois par jour une prévision du niveau de risque et une cartographie des risques pour chaque zone météo. Les dispositifs de surveillance et de lutte sont adaptés au jour le jour en fonction de cette prévision. 4 900 bénévoles sont aussi très présents au travers des 142 Comités Communaux Feux de Forêt (CCFF) et Réserves Communales de Sécurité Civile (RCSC). Ils assurent, sous l'autorité des maires, diverses missions relevant de la prévention et de la sensibilisation aux dangers des incendies de forêt, notamment la surveillance des massifs par des missions de patrouilles sur les routes des communes et chemins forestiers, de guets en vigie, de diffusion de l'alerte par transmission radio, en intervenant sur les feux naissants, par le guidage et l'assistance aux pompiers, et au travers d'une assistance logistique. Pendant l'été, du 21 juin au 20 septembre, des restrictions d'accès aux massifs sont appliquées suivant le niveau de danger d'incendie de forêt. La préfecture du Var réglemente la pénétration, la circulation et le stationnement sur certaines voies desservant les 9 massifs forestiers varois. Ce dispositif informe les promeneurs sur les possibilités d'accès aux massifs forestiers et sur le niveau de danger feu de forêt. Les informations sont communiquées la veille au soir pour le lendemain sur le site de la préfecture et les supports de diffusion du comité départemental du tourisme. D O SS I E R D É PA R T E M E N TA L S U R L E S R I S Q U E S 54 <!-- image --> La pénétration, la circulation et le stationnement sur certaines voies desservant les 9 massifs forestiers varois est ainsi réglementé. Les informations sont accessibles sur le site de la préfecture : http://www.var.gouv.fr/acces-aux-massifs-forestiers-du-var-a2898.html M A J E U R S DA N S L E VA R Le préfet et le maire se partagent légalement l'information préventive du citoyen (DICRIM), des scolaires et des professionnels. Ces actions sont semblables pour tous les risques et sont évoquées dans le chapitre introductif. Le Conseil Départemental est fortement impliqué dans cette action d'information préventive. REX <!-- image --> L'attention du public est notamment attirée sur les risques de feux forestiers et agricoles (écobuages) par des campagnes d'information visant à prévenir les risques de feux forestiers et agricoles liés aux imprudences et accidents (barbecue, mégots, travaux, déchets…). Plusieurs communes du département disposent d'une réserve communale de sécurité civile (RCSC) ou d'un Comité Communal Feux de Forêt (CCFF). Ces bénévoles participent à des actions de sensibilisation et d'information du public par la distribution de plaquettes d'informations auprès des touristes, promeneurs et des interventions auprès des scolaires et centres aérés. Le maire est par ailleurs chargé du contrôle du respect des obligations légales de débroussaillement. INCENDIEDEFORÊT Afin de limiter les éventuels dommages, il est nécessaire de maîtriser l'aménagement du territoire, en évitant d'augmenter les risques dans les zones sensibles et en diminuant la vulnérabilité des zones déjà urbanisées : réduction des constructions isolées en forêt (mitage) ; accès libre aux moyens de lutte et à l'évacuation des personnes : chemin d'accès débroussaillé d'une largeur suffisante, zones de croisement, aire(s) de retournement, poteaux ou citernes incendie. Le Plan de Prévention des Risques Incendies de Forêt (PPRIF), établi par l'État en concertation avec les collectivités locales, permet de délimiter les zones concernées par le risque et d'y prescrire les mesures de prévention. Il définit les règles visant à assurer la sécurité des personnes, à limiter les dommages aux biens et aux activités, et à diminuer le nombre de départs de feu. C'est le document de référence pour la prise en compte de ce risque naturel dans l'aménagement du territoire, en complément du Plan Local d'Urbanisme (PLU) qui a pour objectif principal l'organisation du territoire communal. Il vaut servitude d'utilité publique. Le PPRIF, annexé au PLU, précise l'analyse des risques (document de présentation), la cartographie du risque (croisement des aléas et enjeux) et le règlement applicable à chacune des zones (autorisation ou interdiction d'aménagement, prescriptions particulières pour certaines constructions, point d'eau, voieries, mesures constructives…). <!-- image --> D O SS I E R D É PA R T E M E N TA L S U R L E S R I S Q U E S 6 communes du département sont concernées par un PPRIF approuvé et 5 possèdent un PPRIF mis en opposabilité immédiate. Dès qu'il est approuvé par le préfet, le PPRIF vaut servitude d'utilité publique et doit être annexé au Plan Local d'Urbanisme (PLU) vis-à-vis duquel il est opposable. Celui-ci fixe les règles d'utilisation des sols, traduit les différentes servitudes, notamment en refusant - ou en accep- tant sous certaines conditions - un permis de construire dans les zones exposées aux incendies. Tous ces documents sont consultables en mairie ou sur le site Internet de la préfecture. M A J E U R S DA N S L E VA R 6 autres communes ont un PPRIF en cours d'élaboration. Pour les communes non concernées par un PPR, des porter à connaissance (PAC) sont réalisés par les services de l'État et permettent de disposer d'éléments sur l'exposition de la commune et les moyens de prévention disponibles. 55 <!-- image --> <!-- image --> Des mesures permettant de réduire la vulnérabilité peuvent être prescrites aux collectivités (voiries, points d'eau…) et aux particuliers déjà installés en zone à risque de façon plus limitée. Le code forestier (article L. 133-2) prévoit l'établissement d'un Plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) dans les départements particulièrement exposés au risque d'incendie de forêt. Son objectif est de réduire le nombre de départs de feux et les superficies brûlées et de prévenir leurs conséquences sur les personnes, les biens, les activités et les milieux naturels. Ce plan, arrêté par le préfet pour une durée maximale de 10 ans, inclut un affichage du risque (carte des aléas, analyse statistique des incendies, zones prioritaires pour les Plans de Prévention des Risques Incendies de Forêts. Il est complété par un découpage du territoire par massifs forestiers avec une analyse stratégique par massif, notamment des équipements de Défense des Forêts Contre les Incendies -DFCI -(pistes, points d'eau, tours de guet). Il intègre également des mesures de prévention telles que le brûlage dirigé ou le débroussaillement le long des voies ouvertes à la circulation publique. Le plan actuel a été approuvé en décembre 2008 et court jusqu'en 2018. Le renouvellement du PDPFCI, prévu en 2018, est en phase d'élaboration. L'aménagement des zones forestières D O SS I E R D É PA R T E M E N TA L S U R L E S R I S Q U E S La DDTM est chargée de mettre en œuvre les actions de prévention contre les incendies de forêt. Elle le fait en concertation permanente avec l'ensemble des partenaires concernés : collectivités (Conseil Départemental, cofinanceur des actions de prévention, Communautés de Communes, Communautés d'Agglomération, Syndicat intercommunaux), État, établissements publics forestiers (Office national des forêts et Centre national de la propriété forestière) et le Service départemental <!-- image --> © MTES <!-- image --> d'incendie et de secours, ainsi qu'avec les représentants des Comités communaux « feux de forêt » et du Centre d'études pastorales AlpesMéditerranée. <!-- image --> Cette réflexion collective permet de mettre en place dans le département une politique cohérente et concertée de prévention des incendies de forêt. Ces différents partenaires se retrouvent dans différentes commissions de décisions, de programmation des crédits DFCI et dans des sous-commissions de sécurité feu de forêt. Équipements DFCI dans le Var : © MTES Les aménagements : plus de 2 700 km de pistes et 11 600 ha débroussaillés de part et d'autre de ces pistes, 1 475 citernes réparties dans les massifs. M A J E U R S DA N S L E VA R Pour cloisonner les massifs et réduire le risque de propagation du feu, on réalise des coupures de combustibles composées à partir de larges bandes débroussaillées tandis que les zones agricoles (champs, oliviers, vigne…) jouent le rôle de barrières. L'objectif du débroussaillement vise à limiter la propagation de l'incendie et à réduire son intensité en créant des discontinuités au sol et en séparant les strates verticales de végétation de façon qu'un feu d'herbes ne se propage pas aux broussailles puis à la cime des arbres. 56 - > aux abords des constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d'assurer la protection de ses biens), et de 2 mètres de part et d'autre des voies privées y donnant accès, INCENDIEDEFORÊT Connaissance Surveillance Information Aménagement Réduction Préparation Consignes Développée depuis 1987 dans le midi méditerranéen, elle repose sur des mesures de prévention opérationnelle : > Attaque rapide et massive de tout feu naissant. > Quadrillage préventif du terrain, en fonction du niveau de risque météorologique, par des groupes de véhicules de lutte contre les incendies de forêt armés chacun par 18 sapeurs-pompiers. > Guet Aérien Armé par les bombardiers d'eau (Canadairs et Trackers) de la sécurité civile, permettant d'intervenir sur tout départ de feu dans les dix premières minutes. Cette stratégie montre son efficacité, puisqu'elle a permis, de traiter très rapidement la quasi-totalité des départs d'incendies (2% des incendies sont à l'origine de 90% des surfaces brûlées et donc 98% des incendies sont stoppés avant de prendre de l'ampleur). Elles sont précisées par les arrêtés préfectoraux : > débroussaillement légal autour des habitations, > emploi du feu dans les massifs forestiers, > détermination des massifs forestiers du Var, > accès et circulation dans les massifs forestiers. Les obligations de débroussaillement L'arrêté préfectoral du 30 mars 2015 fixe et précise les règles concernant le débroussaillement obligatoire qui incombe au propriétaire ou ayant droit et s'applique notamment : Il est interdit de faire du feu ou d'utiliser du matériel provoquant des étincelles (allumettes, outillage électrique…), de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. Les contrevenants encourent les sanctions prévues au Code Forestier (135 € d'amende forfaitaire dans la majorité des cas). Les auteurs d'incendie sont passibles de peines d'emprisonnement et d'amendes prévues par le Code Forestier et le Code Pénal. Il en va de même en cas de non-respect des dispositions contenues dans l'arrêté relatif au débroussaillement. Au niveau réglementaire, un arrêté préfectoral fixe, pour le Var, une période rouge (interdiction absolue de brûler) du 1 er juillet au 30 septembre et des périodes mobiles qui peuvent être édictées en fonction de conditions météorologiques exceptionnelles. La période verte couvre le reste de l'année, où seuls sont tolérés les usages du feu admis par dérogation au principe d'interdiction générale (cf. arrêté préfectoral susmentionné). L'accès aux massifs - > sur les terrains, bâtis ou non bâtis, situés en zone urbaine délimitée par un POS ou PLU approuvé, - > dans les ZAC, les secteurs de lotissement ou d'association foncière urbaine, - > dans les campings et les caravanings, REX <!-- image --> 57 En été, l'accès aux massifs forestiers du Var est réglementé par l'arrêté du préfet du 27 juin 2016. L'accès aux massifs peut être modulé en fonction du niveau de risque météorologique, de la position géographique du massif et de l'aménagement spécifique de certaines zones dédiées à l'accueil touristique (http://www.var.gouv.fr/acces-aux-massifs-forestiers-du-var-a2898.html). - D O SS I E R D É PA R T E M E N TA L S U R L E S R I S Q U E S > dans les terrains situés dans les zones soumises aux prescriptions d'un Plan de Prévention des Risques Naturels incendies de forêt. Dans ce cas la distance de débroussaillement peut être portée à 100 mètres autour de la construction dans les zones les plus exposées. NOTA : la notion de débroussaillement comprend également l'enlèvement des branches des arbres situées à moins de 3 mètres d'un mur ou d'une construction. Renseignez-vous auprès de votre mairie pour connaître vos obligations. <!-- image --> En cas de présence d'un Plan de Prévention des Risques approuvé sur sa commune, le maire a pour obligation de réaliser, sous 2 ans, un Plan Communal de Sauvegarde et des réunions d'infor- Rappel de quelques grandes superficies brûlées : 1989 : 12 900 ha 1990 : 26 000 ha 2003 : 18 800 ha dont 14 000 ha dans le Massif des Maures 2005 : 1 800 ha dont la région de Fréjus avec l’évacuation de milliers de vacanciers et 6 campings touchés. 2008 : 415 ha au Camp miliaire de Canjuers 2015 : 40 ha à Fréjus où 10 000 personnes avaient été évacuées de 3 campings 2016 : 632 ha à Correns 2017 : 4350 ha (Artigues, Croix Valmer, La Londe, Hyères et Fréjus). À titre comparatif : 1 ha = la surface de deux terrains de football. Des feux de forêt se déclarent chaque année. De 1986 à 2016, les superficies brûlées s'élèvent à plus de 89 509 ha au total pour 8700 départs de feu. REX Consignes mations biannuelles. La population est appelée à observer les consignes des autorités et à appliquer les bons réflexes appropriés au risque. <!-- image --> <!-- image --> © Michel Madinier <!-- image --> D O SS I E R D É PA R T E M E N TA L S U R L E S R I S Q U E S M A J E U R S DA N S L E VA R Composer le 18 ou 112 Garder votre calme et donner l'adresse précise du sinistre Préciser l'urgence de la situation (maisons menacées, personnes bloquées dans leur véhicule…) Ne raccrocher que lorsque l'opérateur vous y aura invité Conserver votre téléphone disponible pour que les secours puissent vous rappeler en cas de besoin. - 1. Mettez-vous à l'abri - 2. Écoutez la radio - 3. Respectez les consignes des autorités <!-- image --> Débroussaillez. Vérifiez l'état des fermetures, portes et volets, la toiture. Si vous êtes témoin d'un départ de feu : informez les pompiers (18 ou 112 portable) avec calme et précision. Prévoyez les moyens de lutte (points d'eau, matériels : motopompes et tuyaux). Repérez les chemins d'évacuation, les abris. Préparez votre » plan familial de mise en sûreté » INCENDIEDEFORÊT Dans la nature, éloignez-vous de l'axe du feu et des fumées le plus rapidement possible : manifestez-vous auprès des services de secours (terrestres, aériens…), si vous êtes surpris par les fumées, respirez à travers un linge humide. En voiture, si vous êtes surpris par un front de flammes (pas de visibilité), n'en sortez pas et fermez les fenêtres et les aérateurs. Manifestez-vous (klaxon, feux de détresse…) Une maison bien protégée est le meilleur abri : > n'évacuez que sur ordre des autorités, > ouvrez le portail du terrain, > fermez et arrosez volets, portes et fenêtres, Éteignez les foyers résiduels sans prendre de risques inutiles. Inspectez votre habitation (braises sous les tuiles), surveiller les reprises. - > occultez les aérations avec des linges humides, - > rentrez les tuyaux d'arrosage pour les protéger et pouvoir les réutiliser après, - > garez les véhicules contre la maison à l'opposé de la venue du feu, - > fermez les bouteilles de gaz (éloignez celles qui sont à l'extérieur), - > enlevez les éléments combustibles (linge, mobilier PVC, tuyaux…). <!-- image --> D O SS I E R D É PA R T E M E N TA L S U R L E S R I S Q U E S M A J E U R S DA N S L E VA R 59 Sortez protégé (chaussures et gants en cuir, vêtements en coton, chapeau). Informez les services de secours d'éventuelles difficultés lorsqu'ils sont à proximité de votre habitation. <!-- image --> Dans le Var, toutes les communes sont concernées par le risque incendie de forêt, dont 6 disposent d'un PPR approuvé, 5 avec application anticipée et 6 d'un PPR prescrit. ## Etat d'avancement des PPR Incendie de Forêt M A J E U R S DA N S L E VA R <!-- image -->
Les gestes de prévention :
Depuis le 1er juin 2023, Météo France publie la « Météo des forêts » pour informer les Français sur le niveau de danger de feu en métropole.
AVANT
- Respecter les règles d'emploi du feu.
- Prévoir les moyens de lutte (points d'eau, matériels...).
- Repérer les chemins d'évacuation et les abris.
- Débroussailler régulièrement autour de la maison.
- Ne pas stocker de matière inflammables à proximité des habitation.
- Ne pas fumer dans les forêts et les espaces naturels.
- Respecter les interdictions d'accès.
- Vérifier l'état des fermetures (portes, volets) et nettoyer régulièrement les toitures et gouttières.
PENDANT
- Informer les pompiers et ouvrir le portail pour faciliter leur accès à la maison.
- Arroser le bâtiment avant l'arrivée des flammes et occulter les aérations avec des linges humides.
- Débâcher la piscine.
- Fermer les bouteilles de gaz.
- S'éloigner dos au vent.
- S'abriter dans un bâtiment et fermer les portes et les volets.
- Boucher les entrées d'air (aérations, cheminées...).
- Respirer à travers un linge humide.
- Se préparer à l'évacuation : n'évacuer que sur ordre des autorités.
APRES
- Eteindre les foyers résiduels sans prendre de risques inutiles.
- Prendre des nouvelles de ses voisins.