Inondation pour le DDRM du Val-de-Marne (94)

Description du risque


Données brutes ingérées par le prev'hub

## 1- Le risque inondation

##  l'inondation par remontées de nappes phréatiques :

Ce type d'inondation est provoqué par la montée du niveau de la nappe phréatique jusqu'à la surface du sol. Si des évènements pluvieux exceptionnels surviennent et engendrent une recharge exceptionnelle, le niveau de la nappe peut alors atteindre la surface du sol et provoquer une inondation "par remontée de nappe".

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Direction régionale et interdépartementale de  'environnement; de

##  l'inondation par rupture d'ouvrages :

Les digues de protection contre les inondations ont pour but de guider l'eau en dehors des zones densément habitées ou sensibles afin d'éviter leur submersion, par exemple lors de fortes crues. En retenant l'eau, ces ouvrages accumulent des quantités importantes, voire considérables, d'énergie. La libération fortuite de cette énergie est une source de risque d'inondation important.

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Une crue centennale n'est pas une crue qui a lieu chaque siècle mais une crue qui a 1 % de risque de se produire chaque année.
## 1- Le risque inondation

Avec plus de 5 millions d'habitants touchés par une crue de type 1910, et une évaluation de plus de 30 milliards d'euros de dommages directs et indirects potentiels d'une telle crue, la Métropole Francilienne est reconnue au niveau européen et national comme un territoire à risque important d'inondation : 22 communes du Val-de-Marne en font partie (arrêté préfectoral du 27 novembre 2012).

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## Réseau hydrographique du bassin de la Seine

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## 1- Le risque inondation

## Le risque inondation dans le Val-de-Marne

## L’inondation est le principal risque majeur naturel du département.

Le département se caractérise par l'importance de son réseau hydrographique, susceptible de déborder :

-  la Seine qui traverse le département sur 15 km ;
-  l'Yerres qui se jette dans la Seine à Villeneuve-Saint-Georges ;
-  la Marne , un de ses principaux affluents, qui le traverse sur 23 km ;
-  le Réveillon , affluent de l'Yerres ;
-  le Morbras, affluent de la Marne.

La convergence des affluents de la Seine vers le centre du Bassin Parisien, des trombes d'eau, des nappes phréatiques saturées et un sol engorgé peuvent provoquer des crues.

Pour qualifier une crue de la Seine, la référence est la mesure de son niveau le plus haut au pont d'Austerlitz à Paris.

Depuis 1870, de nombreuses crues ont été recensées :

- ● 1 crue centennale de plus de 8 mètres (8,62 m le 28 janvier 1910) ;
- ● 2 crues exceptionnelles de 7 à 8 mètres (7,32 m le 6 janvier 1924 et 7,12 m le 23 janvier 1955) ;
- ● 13 crues majeures de 6 à 7 mètres (les 4 plus récentes : 6,85 m le 16 février 1945, 6,22 m le 19 janvier 1959, 6,15 m le 14 janvier 1982 et 6,10 m le 4 juin 2016) ;
- ● de fréquentes grandes crues de 5 à 6 mètres (les 4 plus récentes : 5,01 m le 10 février 1995, 5,19 m le 5 janvier 2000, 5,21 m le 24 mars 2001 et 5,88 m le 29 janvier 2018).
## 1- Le risque inondation

## Le risque inondation dans le Val-de-Marne

Direction régionale etinterdépartementale de  'environnement; de  'aménagement et des transports dÎle-de-France

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En cas de crue centennale, 4 730 hectares seraient submergés dans le département du Val-de-Marne, soit environ 20 % de son territoire, et 250 000 habitants seraient sinistrés. L'impact économique est évalué à au moins 7,6 milliards d'euros.

Les crues de juin 2016 et janvier 2018 ont impacté les communes situées sur la Seine au sud du département ainsi qu'à la confluence Seine-Marne, que ce soit directement (par débordement de la Seine ou de la Marne) ou indirectement (coupure des réseaux par exemple). En 2018, les communes situées sur la Marne, à l'entrée du département, ont également été impactées.

Le département peut être par ailleurs touché par d'importantes précipitations. Le 11 juin 2018, Orly a enregistré un cumul de pluie en 24 h de 75.4 mm (dont 40,5 mm en 1 heure), un record de précipitation depuis 1921. Le 19 juin 2021, la quasi-totalité du département a également été touchée par un épisode de précipitations d'intensité anormale : un cumul de 39,5 mm de pluie ont ainsi été relevés en 1 heure à Saint-Maur-des-Fossés.

&gt; La cartographie des zones inondables et des risques d'inondation du TRI Ile-de-France sont consultables sur le site de la DRIEAT Île-de-France
## 1- Le risque inondation

&gt; Des cartographies interactives des zones d'inondation potentielles susceptibles d'être provoquées par les crues des grands cours d'eau d'Île-de-France pour différents niveaux de crues mises à disposition par la DRIEAT et l'institut Paris Région sont disponibles sur le site Cartoviz,. Cette cartographie dynamique permet également de visualiser les zones de fragilités électriques, d'assainissement, de chauffage urbain et de gaz.

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##  LES ENJEUX

Les coûts directs et indirects dépendent des dommages provoqués et de la durée de la crise. En cas d'une crue similaire à celle de 1910, 830 000 franciliens se trouveraient en zone inondée et 1,5 millions de foyers seraient touchés par des coupures d'électricité (étude de l'OCDE sur la gestion des risques d'inondation : la Seine en Île-de-France 2014).

Les inondations engendrent également des perturbations des réseaux de transports, la fermeture d'entreprises et des difficultés de fonctionnement des établissements ayant une mission de service public.
## 1- Le risque inondation

##  LES ACTIONS PRÉVENTIVES

## La surveillance

Le risque inondation fait l'objet d'une surveillance continue des précipitations, du niveau des nappes phréatiques et des cours d'eau.

##  La vigilance météo

Météo-France publie au minimum deux fois par jour une carte de vigilance caractérisant notamment le risque inondation par une couleur.

##  La prévision des crues

Il établit avec le Service central d'hydro-météorologie et d'appui à la prévision des inondations (Schapi) une carte de vigilance des principaux cours d'eau actualisée deux fois par jour ainsi que des bulletins d'information disponibles en permanence sur le site Vigicrues. Ce site représente aujourd'hui le système central d'information sur le risque de crues.

Le service de prévisions des crues de la Seine moyenne, de l'Yonne et du Loing a pour mission de surveiller en permanence la pluie et les écoulements des rivières alimentant ces cours d'eau.

Niveau 1 : VERT Pas de vigilance particulière requise

Situation normale

## Niveau 2 : JAUNE

Risque de crue ou de montée rapide des eaux n'entraînant pas de dommages significatifs, mais nécessitant une vigilance particulière dans le cas d'activités saisonnières etlou exposées.

Niveau 3 : ORANGE

Risque de crue génératrice de débordements importants susceptibles d'avoir un impact significatif sur la vie collective et la sécurité des biens et des personnes

Niveau 4 : ROUGE

Risque de crue majeure. Menace directe et généralisée de la sécurité des personnes et des biens.

Débordements localisés .

Perturbations des activités liées aux cours deau, coupures ponctuelles de routes, maisons isolées touchées.

Activité agricole perturbée.

Débordements généralisés . Vies humaines menacées. Paralysie d'une partie dela vie sociale, agricole et

économique

Crue rare et catastrophique.

Menace imminente etfou généralisée sur les populations. Paralysie à grande échelle du tissu urbain, agricole et industriel.

D’autres systèmes de vigilance existent tels que :

-  (APIC) Avertissements Pluies Intenses à l'échelle des communes, proposé par Météo-France. Cet outil informe en temps réel des précipitations intenses sur le territoire communal. Il permet d'être averti lorsque les précipitations en cours revêtent un caractère exceptionnel sur la commune ou sur les communes environnantes. Ce service permet aux gestionnaires de crise d'anticiper un potentiel événement de ruissellement.
-  Vigicrues Flash est un service dédié aux petits cours d'eau situés en dehors du réseau dit surveillé par l'État. Dans le Val-de-Marne, 11 communes sont éligibles à cet abonnement gratuit qui leur permet d'être alertées automatiquement de la possible survenue d'une crue forte ou très forte dans les heures à venir suite à des débordements du Réveillon, de l'Yerres ou du Morbras.
## 1- Le risque inondation

## Les programmes d’actions

Pour contribuer à réduire la vulnérabilité de la région Île-de-France en cas de grandes crues et limiter les dommages, des Programmes d'actions de prévention des inondations (PAPI) ont été mis en place par l'établissement public territorial de bassin (EPTB) Seine Grands Lacs en collaboration avec les collectivités territoriales dont le conseil départemental du Val-de-Marne. Le PAPI couvre tous les thèmes de la prévention des inondations (réalisation d'ouvrages, alternatives visant à réduire la vulnérabilité des territoires, actions de sensibilisation, etc.). La labellisation du PAPI est donc une reconnaissance que les exigences du cahier des charges ont bien été respectées. Deux d'entre eux concernent le Val-de-Marne :

-  Le PAPI de la Seine et de la Marne franciliennes , labellisé par l'État le 19 décembre 2013, le 15 décembre 2016 puis le 2 juillet 2020 ;
-  Le PAPI de l'Yerres a été labellisé le 27 mars 2018 par le Comité Technique du Plan Seine Elargi.

## Le plan de prévention des risques inondation (PPRI)

Le PPRI établit une cartographie aussi précise que possible des zones de risque, interdit les implantations humaines dans les zones les plus dangereuses, réduit la vulnérabilité des installations existantes et préserve les capacités d'écoulement et d'expansion des crues.

Le Plan de Prévention Risque Inondation (PPRI) est un outil réglementaire qui définit comment prendre en compte le risque inondation dans l'occupation du sol.

Deux PPRI sont approuvés dans le Val-de-Marne :

-  Le PPRI de la Marne et de la Seine dans le département du Val-de-Marne approuvé le 12 novembre 2007 concerne 24 communes du département ;
-  Le PPRI de la vallée de l'Yerres , approuvé le 18 juin 2012 concerne les communes de Pérignysur-Yerres et Mandres-les-Roses.

Une commune peut être exposée à différents types (et cinétiques) d'inondation. Certaines peuvent être concomitantes lors d'un événement (ex : ruissellement et débordement de cours d'eau).

L'inondation ne se produit pas uniquement à proximité des cours d'eau (ruissellement, remontée de nappe).

## La relocalisation des biens exposés à un risque majeur : acquisition à l’amiable ou expropriation

place lorsqu'une analyse des risques met en évidence une menace importante et grave pour les vies humaines au regard des critères suivants :

La procédure de relocalisation des biens exposés à un risque naturel majeur peut être mise en

-  circonstances de temps et de lieu dans lesquelles le phénomène naturel est susceptible de se produire ;
-  évaluation des délais nécessaires à l'alerte et à l'évacuation des populations exposées.

Après une phase d'acquisition amiable, en cas de refus par le sinistré de la proposition d'indemnisation, l'État lance la procédure d'expropriation définie par les articles R561-1 et suivants du code de l'environnement.
## 1- Le risque inondation

## En cas de crue, respectez ces consignes individuelles de sécurité

## Avant

-  S'informer des risques (médias, sites Météo-France et Vigicrues) ;
-  Préparer un équipement de première nécessité ;
-  Mettre hors d'eau les meubles, objets précieux, produits dangereux ou polluants ;
-  Identifier le disjoncteur électrique et le robinet d'arrêt de gaz, amarrer les cuves.

## Pendant

-  Si l'eau monte : couper sans attendre les réseaux de gaz, de chauffage et d'électricité pour éviter tout risque d'électrocution ou d'explosion ;
-  Ne pas utiliser les équipements électriques (ascenseurs, portes automatiques, etc.). Fermer les poubelles et les mettre dans un placard pour éviter qu'elles ne flottent ;
-  Placer les produits toxiques en hauteur ;
-  Ne pas toucher les rongeurs susceptibles de fuir lors d'inondations ;
-  N'appeler les secours qu'en cas de réel danger afin de ne pas saturer les réseaux, ne pas sortir. S'installer en hauteur et n'évacuer les lieux qu'en cas de grand danger ou de consignes des autorités publiques. Les secours sauront plus facilement où trouver les personnes qui restent à l'abri.
-  Prendre des nouvelles de ses proches par téléphone ;
-  Garder avec soi le matériel de première nécessité : réserve d'eau et d'aliments, lait pour nourrissons, papiers importants, médicaments, ordonnances et carnets de santé, poste radio avec des piles chargées, lampe de poche et téléphone portable, vêtements chauds et couvertures.
-  Ne surtout pas utiliser son véhicule ;
-  N'entreprendre une évacuation que si on en reçoit l'ordre des autorités ou si on y est forcé par la crue ;
-  Ne jamais retourner chercher un objet oublié dans un lieu inondé ;
-  Ne pas s'engager sur une route inondée ni dans un tunnel : 30 cm d'eau suffisent pour soulever et emporter un véhicule.

## Après

-  Une maison qui a été inondée n'est plus saine : il faut la nettoyer, la désinfecter et la faire sécher. Prévoir avant d'occuper à nouveau les lieux, la réalisation d'un diagnostic de sécurité de l'habitat portant sur les risques d'incendie ou d'électrocution ;
-  Ne rétablir le courant que si l'installation est sèche ;
-  Ne consommer l'eau du robinet qu'après s'être assuré qu'elle soit potable ;
-  Chauffer dès que possible.

Pour plus d'informations, consultez la plaquette inondations du Ministère de la transition écologique.
## 1- Le risque inondation

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## En cas

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## Limiter accidents chez soi (electrocution; pollution; explosion] les

comportements

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## Éviter noyade et contusions

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## Faire face à l'isolement

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Je ne retoune jamais chercher

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Je m'informe et je respecte les consignes des secours en ecoutant regulierement Radio France

Je n'appelle les secours qu'en cas de réel danger; afin de laisscr les lignes libres pour les personnes en grand danger: Pompiers : 18 Samu 15

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Je fais attention aux personnes en difficulté près de chez moi.

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Les Secours &amp;quront

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## Après

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## Accidents

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auprès d0 ma mairie pour connaître Ia marche à suivre de retour à la maison et pour faire une déclaration de catastrophe naturelle.

Je fais attention aux personnes en difficulte de chez moi. pres

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Publique Frence
## 2- Le risque mouvement de terrain

Les mouvements de terrain regroupent un ensemble de déplacements, plus ou moins brutaux, du sol au sous-sol, d'origine naturelle ou anthropique (causée par l'homme). Les volumes en jeu sont compris entre quelques mètres cubes et quelques millions de mètres cubes. Les déplacements peuvent être lents (quelques millimètres par an) ou très rapides (quelques centaines de mètres par jour).

## Il existe différents phénomènes :

- · les mouvements lents :
- o les glissements de terrain le long d'une pente (qui peuvent être aussi rapides) ;
- o les tassements, affaissements ;
- o le retrait-gonflement des argiles.
- · Les mouvements rapides :
- o les chutes de pierres ou de blocs ;
- o les effondrements de cavités souterraines naturelles ou artificielles ;
- o les coulées boueuses et torrentielles.

## · L'érosion littorale

## Le risque dans le val de marne

## Les affaissements et les effondrements liés aux anciennes carrières

Dès l'époque gallo-romaine, le calcaire a été exploité dans le bassin parisien pour fabriquer de la pierre à bâtir. Plus tard, le gypse (utilisé pour les productions du plâtre) et la craie (utilisée pour la fabrication de la chaux et du ciment) y ont été intensément exploités également. A la fin du 18ème siècle, les galeries souterraines réalisées pour l'extraction des pierres calcaires s'étendaient sur 562 hectares dans le Val-de-Marne. L'interdiction de ces activités souterraines fut prise en 1962.

L'évolution des cavités souterraines naturelles (dues à la dissolution du gypse) ou artificielles (carrières et ouvrages souterrains) peut entraîner l'effondrement du toit de la cavité. Les conséquences en surface peuvent aller d'une dépression du sol de quelques centimètres à des trous de plusieurs mètres de profondeur. Ils sont généralement de forme circulaire.

## Les glissements de terrain

Ils se produisent généralement en situation de forte saturation des sols en eau. Ils peuvent mobiliser des volumes considérables de terrain qui se déplacent le long d'une pente. Des coulées boueuses peuvent y être assimilées.

## Le retrait-gonflement des sols argileux

argileuse. En période humide, certains terrains argileux produisent des gonflements (réhydratation des sols) et en période sèche des tassements (déshydratation des sols et rétractation des sols) générant des mouvements de terrain différentiels. La quasi-totalité de la superficie du département est concernée par des formations à dominante argileuse plus ou moins marquée, et donc soumise à un risque de retrait-gonflement plus ou

Le phénomène de retrait-gonflement des sols concerne exclusivement les sols à dominante moins élevé.

Ces modifications de consistance peuvent s'accompagner de variations de volumes plus ou moins conséquentes qui, bien que non dangereuses pour l'homme peuvent engendrer régulièrement des endommagements pour les bâtiments, notamment pour les maisons individuelles construites sur des fondations peu profondes.

Les gestes de prévention :

AVANT

  • S'informer des risques, des modes d'alerte et des consignes en mairie : noter les numéros utiles (mairie, 112 ou 18 pompiers, 15 SAMU, 17 gendarmerie et police).
  • Réduire la vulnérabilité du batiment : l'étanchéité des murs extérieurs peut être augmentée en bouchant les fissures et en entretenant les joints.
  • S'organiser et élaborer les dispositions nécessaires à la mise en sûreté (Plan Individuel de Mise en Sûreté (PIMS) - Source : Ministère de l'Intérieur et des Outre-Mer).
  • Obturer les entrées d'eau, porte, soupiraux, évents...
  • Mettre hors d'eau les meubles et objets précieux ainsi que les matières et les produits dangereux ou polluants.
  • Identifier le disjoncteur électrique et le robinet d'arrêt du gaz pour les couper si nécessaire.
  • Amarrer les cuves.
  • Repérer les stationnements hors zone inondable, des lieux d'hébergement et des itinéraires sûrs.
  • Prévoir les équipements minimum: radio à piles, réserve d'eau potable et de produits alimentaires, papiers personnels, médicaments urgent, vêtements de rechange, couvertures...

PENDANT

  • S'informer de la montée des eaux par radio, auprès de la mairie ou sur le site Vigicrues : les premières consignes seront données par Radio France et les stations locales.
  • Utiliser les dispositifs de protection temporaires si nécessaires.
  • Couper le courant électrique.
  • Ne pas entreprendre une évacuation que si vous en recevez l'ordre des autorités ou si vous êtes forcés par la crue : se rendre dans les points hauts préalablement repérés (étage de la maison, colline) et ne pas descendre dans les sous-sols pour ne pas être piégé par la montée des eaux.
  • Ne pas tenter de rejoindre vos proches ou d'aller chercher vos enfants à l'école (les enseignants s'occupent d'eux).
  • Ne pas s'engager sur une route inondée (à pied ou en voiture).
  • Ne pas téléphoner de façon à libérer les lignes pour les secours sauf en cas de danger vital.

APRES

  • Respecter les consignes données par les autorités compétentes.
  • Informer les autorités de tout danger observé.
  • Aider les personnes sinistrées ou à besoins spécifiques.
  • Ne rétablir le courant électrique que si l'installation est totalement sèche et sécurisée.
  • Contacter le plus rapidement possible l'assureur et les professionnels. Faire sa déclaration de sinistre auprès de son assureur et informer également le maire de votre commune qui demandera alors la reconnaissance CATNAT auprès de l'Etat. Constituer un dossier des dégâts avec photographies à l'appui vous aidera à l'instruction des demandes d'indemnisation.
  • Remettre en état son habitation dès que possible: aérer, nettoyer, désinfecter à l'eau de javel et chauffer.